Une centaine de personnes se sont réunies dimanche à Albi pour préparer le 17 novembre. Cette journée initiée pour dénoncer la hausse du prix du carburant, prend également la tournure d'un ras-le-bol général. Dans le Tarn, 25000 personnes ont répondu à l'appel lancé sur les réseaux sociaux.
Le lieu est symbolique. Des automobilistes mécontents sont réunis dans une station service. Une centaine de personne qui compte organiser et participer au mouvement contre la hausse du carburant prévu samedi prochain, le 17 novembre.
Ils veulent montrer qu'ils sont capables de se mobiliser. Blocages et opérations escargots sont prévus ce jour-là dans le département et un peu partout en France.
Parmi eux, Annie Huguet, une infirmière libérale. Chaque jour, elle fait plus de 100 km pour faire le tour de ses patients. Depuis le mois de mars, son plein lui coûte 35 à 40 € de plus par semaine.
En signe de mécontentement, son gilet jaune prône sur le tableau de bord de sa voiture. C'est un signe de ralliement pour tous ceux qui soutiennent le mouvement du 17 novembre.
Annie se joindra à la manifestation prévue samedi prochain, car elle estime "qu'il y a urgence". Elle a désormais du mal à savoir si elle pourra continuer ses tournées normalement.
Alizée, présente à la manifestation est, elle aussi, excédée par l'augmentation du prix du carburant. Les centimes qui se rajoutent chaque jour sur les prix à la pompe cristallisent son ras le bol. Son sentiment que tout augmente sans que les salaires suivent. Un sentiment déjà présent chez les retraités qui ont vus leur pension baisser.
Dans le Tarn, 25000 personnes ont répondu à l'appel lancé sur les réseaux sociaux.
Le reportage de Yael Benamou et Christian Bestard