L'association Couflens-Salau demain dénonce la nouvelle exploitation de la mine de Salau, dans la vallée du Haut-Salat, en Ariège. Cette mine de tungstène a fermé en 1986, suite à la mise en place du marché du tungstène chinois. Une société a déposé une demande de permis exclusif de recherches.
Dans la vallée du haut-Salat en Ariège, les habitants n'avaient sans doute pas imaginé que l'on puisse un jour rouvrir la mine de Salau.
Cette mine de tungstène existait depuis 1971. Durant quinze ans, on y extrait 12 400 tonnes de tungstène. Puis la mise sur le marché du tungstène chinois sonne le glas de cette exploitation. Les cours s'effondrent et la mine ferme.
Or, une société (Variscan Mines) a déposé une demande de permis exclusif de recherche à Salau, pour le tungstène et l'or. Cette demande serait actuellement à l'étude par les services de l'Etat.
Une nouvelle qui fait bondir les habitants de la vallée et une association, Couflens-Salau demain, dédiée notamment à la protection de l'environnement et de la faune, et également du patrimoine de la vallée.
Dans une pétition qui a été adressée au ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, cette association rappelle l'amiante présente dans la mine a provoqué des cas de fibroses pulmonaires et de cancers chez les mineurs.
Le projet porte sur le percement d'une galerie de recherches de 2 500 mètres de long et de 25 m² d'ouverture au coeur du village, ce qui, toujours selon l'association Couflens-Salau demain, génèrerait 90 000 m3 de déblais, 16 allers et retours de camions de 15 m3 pendant 365 jours et des travaux provoquant des poussières amiantées.
Les habitants de la vallée demande au ministère de l'économie, de l'industrie et du numérique le retrait définitif du permis exclusif de recherches.
L’entreprise Variscan Mines tente de relancer l’activité minière en France. Elle fait de la prospection un peu partout en France, en demandant des PERM (Permis Exclusif de Recherche Minière).