Le père du garçon de 8 ans décédé mercredi d'une infection digestive aiguë dans une colonie de vacances dans l'Ariège a affirmé sur BFMTV qu'il ne lâcherait "pas l'affaire" et irait "jusqu'au bout" pour connaître les causes de la mort.
La famille du petit Abdelrazak, mort mercredi en colonie de vacances en Ariège, a porté plainte contre X ce samedi 12 juillet, selon une source judiciaire."J'ai confié mon fils unique et je reviens avec un cercueil, c'est pas normal, c'est pas normal", dénonce Nacir Ghedir, le père du petit Abdelrazak. "Je lâche pas l'affaire, je vais jusqu'au bout", ajoute-t-il.
Il raconte avoir envoyé son fils dans l'Ariège, car il "voulait aller en colonie. Ça fait un mois qu'il me demande d'aller à la colonie. Il était très content, il chantait, il dansait", se souvient-t-il, ajoutant avoir "fait confiance".
"Mercredi la directrice m'a appelé. Elle a dit 'votre fils a vomi la nuit et le matin il a eu la diarrhée, on a appelé le Samu, les pompiers'. Moi je me suis dit c'est rien, une diarrhée", explique-t-il. Mais à 14H30, le médecin de l'hôpital de Foix, où était hospitalisé l'enfant, l'appelle. "Il me dit "votre fils il a trop mal il faut venir vite". "750 km, venir vite comme ça, j'ai rien compris", avoue le père, "le petit, il est parti en colo en bonne santé". "On a pris la route (...) on s'est perdu, la nuit, on connait pas", a-t-il raconté. Mais à leur arrivée aux urgences à 02H30, "tout le monde se cachait, ils savaient. Le petit, il était décédé à 14H00-14H10".
Le petit Abdelrazak appartenait à un groupe venant de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) qui était arrivé dans la matinée du 7 juillet après un voyage en train de nuit jusqu'à Aix-les-Thermes puis un trajet en bus jusqu'au Chalet du village d'Ascou. L'autopsie réalisée jeudi a montré que l'enfant était "mort d'une infection digestive aiguë" mais n'a pas révélé "de vulnérabilité digestive particulière préexistante". Des analyses devront déterminer les raisons de l'infection. Les autorités avaient évoqué la piste de "l'ingestion d'une eau non potable" mais le ministère de la Santé a dit ne privilégier pour l'heure "aucune hypothèse".