837 km, 27 cols des Pyrénées en 38h36 : l'extraordinaire parcours de Laurent Jalabert à vélo atteint de bigorexie

A 54 ans, Laurent Jalabert repousse les limites de l'endurance et de la passion pour le sport. L'ancienne figure du Tour de France et consultant de FranceTélévisions, s'est lancé dans un extraordinaire défi : parcourir 837 kilomètres de Irun (Pays basque espagnol) à Cerbère (Pyrénées-Orientales) en seulement 38 heures et 36 minutes.

Les Pyrénées. Majestueuses et imposantes. Le massif est l'un des terrains de jeu préférés des passionnés de cyclisme. Parmi eux, Laurent Jalabert, ancienne figure du cyclisme français et consultant de France Télévisions, s'est lancé dans un extraordinaire défi : parcourir 837 kilomètres de Irun (Pays basque espagnol) à Cerbère (Pyrénées-Orientales) en seulement 38 heures et 36 minutes. Pour y arriver, l'ancien champion a du franchir pas moins de 27 cols, tous spectaculaires.

Une addiction au sport

Physiquement, le challenge est des plus exigeants. À 24 heures de la fin de son périple, "Jaja" constatait qu'il lui  "restait 6 cols pour boucler cette traversée des Pyrénées 🚴‍♂️. 217kms ce jour et 4000m D+↗️.  Je n'ai plus faim... j'ai soif et je suis cuit 🤪. Vivement d'aller au dodo 😅"

Cette traversée a servi aussi au sportif qui se prépare pour le BikingMan X au Maroc, une épreuve d'ultra-cyclisme en autonomie totale. C'est pourquoi Jalabert a opté pour un vélo équipé de pneus bien larges, pesant plus de 15 kilogrammes une fois chargé avec tout l'équipement nécessaire pour la course. Un choix lui permet de s'habituer à piloter sa machine et le préparer les 1000 kilomètres à venir et un dénivelé positif impressionnant de 20 000 mètres.

À 54 ans, le Mazamétain, champion du Monde d'Iron Man, n'en fait-il pas trop ? Dans un entretien à Ouest-France, l’ancien cycliste professionnel avoue un lien addictif au sport  : "C'est une recommandation d'usage de faire régulièrement du sport. Mais pas forcément comme moi, qui pratique de façon excessive", a expliqué Laurent Jalabert, avant d'évoquer le fond du problème : "Ça ne me dérange pas d'être qualifié de bigorexique. J'aime le sport, j'en ai besoin et lorsque je n'en fais pas, ça me manque. J'ai une addiction au sport, mais je ne me considère pas malade. La pratique du sport doit rester salutaire. Quand tu tombes dans l'excès, ça devient dangereux."

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