Dans les Pyrénées, les enquêteurs sont sur les traces du tueur de l'ours abattu dans l'Ariège

Le cadavre d’un ours a été découvert ce mardi 9 juin en Ariège. L'animal a été tué par balles. L’information a été révélée par la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne.

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La mort par balle de l'ours découvert abattu dans les Pyrénées a été confirmée, et des éléments importants ont été retrouvés sur les lieux mais dans l'ariège, enquêteurs et procureur préfèrent rester discret pour ne pas compromettre l'enquête.

L'information de la mort de l'animal, un jeune mâle autopsié à Toulouse, a été révélée en fin de journée, le mardi 9 juin. Dans un tweet, Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire a confirmé la mort d’un ours en Ariège. « Un ours a été découvert aujourd’hui en Ariège, abattu par balles. L’ours est une espèce protégée, cet acte est illégal et profondément condamnable. La préfète s’est rendue sur place. L’Etat va porter plainte »

À Ustou en Ariège, la mort de cet ours tué par balles ne chagrine pas forcément la population locale comme l'ont constaté Karen Cassuto et Ayham Khalaf. Notre équipe a passé toute une journée dans le village où a été retrouvé l'animal.

L’association Pays de l’Ours-Adet qui se bat pour le retour et la préservation de l’ours dans les Pyrénées n’a pas manqué de réagir. "La Ministre de l'Ecologie Elisabeth Borne vient d'annoncer qu'un ours a été abattu en Ariège. Nous allons bien sûr porter plainte et tout faire pour que cet acte soit d'une part condamné, d'autre part réparé. Personne n'a le droit de vie et de mort sur la population d'ours, renoncer à remplacer cet ours reviendrait donner raison aux braconniers". Et le président de l'association, Alain Reynes, de préciser :

« Nous condamnons cet acte de la manière la plus ferme. Bien entendu nous allons porter plainte. C’est du braconnage, c’est une espèce protégée. C’est sévèrement réprimé par la loi. Nous demandons à la ministre d’annoncer immédiatement que cet ours sera remplacé. C’est dans les textes. Ne pas le faire serait donner raison aux braconniers. On ne peut pas laisser des gens imposer leur point de vue par la violence. Il faut qu’ils comprennent qu’il n’y a pas d’issue dans cette façon d’agir, violente et illégale. Il ne faut pas simplement déposer plainte. Ces individus n’ont pas le droit de vie et de mort sur l’ours. »

Patrick Leyrissou, l’un des administrateurs de l’association Férus déplore « malheureusement les menaces de braconnages existent depuis longtemps ».  Il qualifie cet acte de « scandaleux et ridicule. Ridicule car l’état s’engage à remplacer tous les ours tués par l’homme. Il va donc y avoir un nouvel ours pour compenser la perte, et nous allons de toute façon le demander. Nous allons également nous associer à la plainte déposée par l’association Pays de l’ours » 

 

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