L'ASPAP, une association anti-réintroduction, relate via Facebook l'attaque de deux jeunes randonneurs par un ours en Italie. L'association qui alerte depuis des années les autorités sur le danger que fait courir l'ours à l'homme, fait référence à un article d'Il Dolomiti paru le 30 juillet 2023. Précision : le jeune n'a pas été blessé par l'ours mais par sa chute d'un arbre.
L'ASPAP (asso pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées), une asso anti-réintroduction, relate via Facebook l'attaque de deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années par un ours en Italie. L'association, qui alerte depuis des années les autorités sur le danger que fait courir l'ours à l'homme, fait référence à un article internet du journal italien Il Dolomiti daté du 30 juillet 2023. Précision : le jeune n'a pas été blessé par l'ours mais par sa chute de l'arbre dans lequel il s'était réfugié.
Refuge dans un arbre
Après avoir mentionné que le récit des évènements demeure fragmentaire, le papier explique que les deux jeunes seraient partis en rando dans la province du Trentin tôt le matin. Aux alentours de 6 heures, ils auraient été chargés par un ours. L'un d'eux se serait enfui vers la crête. L'autre aurait trouvé refuge dans un arbre.
Ce n'est pas la première fois que l'ASPAP se fait l'écho de ce qui se passe en Italie pour appeler les autorités à faire baisser sensiblement la population des ours dans les Pyrénées. Pour ce qui concerne l'incident, le randonneur n'aurait pas été blessé par l'ours mais par sa chute de l'arbre.
L'article précise qu'il aurait réussi à s'échapper alors que l'ours revenait sur ses pas. Il Dolomiti cite le maire de Sella Giudicarie, Franco Bazzoli tout en présentant l'information au conditionnel et en précisant qu'il s'agissait peut-être d'une ourse.
Un joggeur tué en avril
Le 5 avril dernier, un joggeur avait été tué par un ours dans cette même région du Trentin. L’ours responsable de la mort du joggeur a été identifié grâce à des prélèvements génétiques et devait être abattu. Il s'agit de la première attaque mortelle depuis 150 ans.
Compte tenu de l'émoi qu'elle a suscité, les autorités italiennes ont envisagé de déplacer des plantigrades dans d'autres régions d'Italie pour minimiser les risques pour les humains. Une centaine est dénombrée dans le Trentin. Au total, l'Italie compte 120 à 200 ours, essentiellement dans les provinces du Trentin et des Abruzzes.
"Une gestion par la peur"
La confédération agricole Coldiretti avait alors souligné dans un communiqué que "Le risque est la disparition de l’homme dans les montagnes et les régions intérieures du fait de l’abandon de milliers de familles et de tant de jeunes qui sont revenus à la terre pour restaurer la biodiversité par la relance de races historiques de vaches, de chèvres et de moutons".
L’ONG environnementale Legambiente avait mis en cause "une gestion par la peur" et dénoncé les solutions proposées d'après l'AFP. "Déplacer les ours ? Où ? On ne peut pas déplacer comme ça un animal sauvage né sur un territoire donné", avait réagi Antonio Nicoletti, responsable des aires protégées et de la biodiversité au sein de cette association.