La Ligue de Football Professionnel (LPF) n'a pas souhaité de conciliation avec le club de Luzenac lors du rendez-vous de ce mercredi au CNOSF. La balle est désormais entre les mains du tribunal administratif de Toulouse ce vendredi.
L'épisode de la conciliation devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) entre le Luzenac Ariège Pyrénées et la Ligue de Football Professionnel a fait long-feu : la LFP a refusé la conciliation continuant de refuser de réintégrer Luzenac en Ligue 2.
Les parties se sont retrouvées ce mercredi à 11 heures au siège du CNOSF. Devant ce nouvel échec, Jérôme Ducros, le président du CNOSF, a confirmé que son recours sera examiné vendredi par le tribunal administratif de Toulouse. La justice administrative pourrait ordonner la suspension du championnat de Ligue 2.
Enième épisode donc dans cette affaire : une première fois invalidé par la Direction nationale des comptes de gestion (DNCG), le budget de Luzenac avait été finalement avalisé grâce à une première décision de la justice administrative mais le conseil d'administration de la LFP a décidé de s'opposer à la montée de Luzenac en Ligue 2 au prétexte cette fois que le stade Ernest-Wallon à Toulouse, où le club doit disputer ses matchs à domicile, n'est pas aux normes en matière de sécurité.
Mais Luzenac a obtenu de la mairie de Toulouse le prêt du Stadium pour deux ou trois matchs, le temps que les travaux de vidéosurveillance à Ernest-Wallon soient terminés. Rien ne s'oppose en théorie à la participation de Luzenac au championnat de Ligue 2 (qui a débuté sans les Ariègeois depuis 3 semaines) mais la Ligue ne veut rien entendre.
Lundi, Thierry Braillard, le secrétaire d'Etat aux sports, a dénoncé "l'hypocrisie" de la Ligue mais a aussi reconnu que le ministère ne pouvais pas intervenir dans cette affaire. Ce à quoi Frédéric Thiriez, le président de la LFP, lui a répondu qu'il ne céderait à aucune pression politique.