Trois éleveurs qui avaient malmené, verbalement, des fonctionnaires venus constater l'origine de décès de brebis dans l'estive de Pouilh en Ariège ont été convoqués à la gendarmerie de Saint-Girons. Un rassemblement de soutien était organisé.
Soixante-dix éleveurs de sont rassemblés près de la gendarmerie de saint-Girons en soutien à trois de leurs collègues convoqués pour avoir malmenés des agents de l'ONCFS sur l'estive de Pouilh dans l'Ariège en septembre dernier.
Début septembre, plusieurs dizaine de brebis font une chute mortelle dans un ravin de l'estive de Pouilh. L'ours était accusé. Les agents de l'ONCFS étaient venus vérifier cette accusation. Ils avaient été très mal reçus par les éleveurs.##fr3r_https_disabled##Fin septembre, la préfète de l'Ariège dénonce avec des mots durs l'attitude des éleveurs et des militants anti-ours qui avaient menacé des agents de l'Etat chargés d'expertiser les causes de la mort de brebis, tout en prônant l'apaisement dans ce débat qui divise les Pyrénéens.
En réponse, l'ASPAP, l'association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées publie une lettre ouverte pour donner sa version des faits.