Les familles et les avocats les représentant ont exprimé leur satisfaction après le réquisitoire de l'avocate générale qui a réclamé les peines maximales pour les deux accusés.
"La justice existe" a lâché Lafita Ibn Ziaten à l'issue du réquisitoire. La maman d'Imad Ibn Ziaten, la première victime de Mohamed Merah a suivi, comme les autres parties civiles, ces trois heures de monologue, très dense, de l'avocate générale Naïma Rudloff.Un réquisitoire accablant pour les deux accusés pour qui, a-t-elle dit, "la culpabilité ne fait aucun doute". Indiquant même que, selon elle, "Abdelkader Merah a fabriqué Mohamed Merah".
A l'issue de sa démonstration, décortiquant les moindres éléments du dossier, l'avocate générale a réclamé les peines maximales : la réclusion criminelle à perpétuité pour Abdelkader Merah, assortie d'une peine de sureté de 22 ans, et 20 ans de prison pour Fettah Malki.
Pour les parties civiles, familles de victimes et avocats qui les représentent, ce réquisitoire est une grande satisfaction. C'est ce qu'ils ont dit quelques instants plus tard devant les micros et caméras dans la salle des pas perdus.
"Ce que je souhaite, c'est que l'on entende plus jamais parlé de la famille Merah" a dit notamment Samuel Sandler, le père et grand-père de trois victimes tués à l'école Ozar Hatarah.
EN VIDEO / le reportage de Christophe Neidhardt et Thierry Villéger :