Attaques de Trèbes et Carcassonne : un suspect relâché et un autre transféré à Paris

Ce mardi des interpellations avaient eu lieu près de Carcassonne et à Mayotte dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Trèbes, le 23 mars 2018. Trois personnes avaient été placées en garde à vue, une d’entre elles a été relâchée.

Les suspects avaient été interpellés mardi. L'un d'eux, Arsène A., un français d’origine bosniaque, âgé de 42 ans, est fiché S a été relâché après sa garde à vue, selon nos confrères de Midi Libre. L’enquête n'a pas permis d'établir qu'il a pu apporter une aide quelconque à Radouane Lakdim, l'auteur de l'attaque.
 

L'autre suspect est âgé d’une trentaine d’année a quant à lui vue sa garde à vue prolongée, il a été transféré à Paris. Les enquêteurs disposent de 96 heures au total pour décider ou non d’une éventuelle mise en examen.
 

Trois suspects déjà mis en examen


Le 23 mars, Radouane Lakdim, 25 ans, avait volé une voiture à Carcassonne dont il avait abattu le passager et blessé le conducteur par balle. Il avait ensuite tiré sur des policiers devant leur caserne, avant d'entrer dans un supermarché Super U à Trèbes où il avait tué un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui s'était livré comme otage à la place d'une femme.
 

Ces attaques avaient été revendiquées par le groupe État islamique (EI). Le jihadiste, Radouane Lakdim, avait été abattu par des gendarmes de l'antenne GIGN de Toulouse. Fin mars, la compagne de Radouane Lakdim, Marine P., une jeune convertie à l'islam alors âgée de 16 ans, avait été mise en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placée en détention provisoire.
 

Le 16 octobre dernier déjà plusieurs arrestations avaient été effectuées dans l'Aude, les Bouches-du-Rhône et  l'Hérault. Trois suspects avaient alors été mis en examen pour association de malfaiteurs et incarcérés.
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