Le scrutin des 22 et 29 mars prochain impose une parité inédite puisque c'est un binôme homme/ femme, un couple de candidats pour lequel nous voterons. Les conseils généraux sont des assemblées particulièrement masculines à l'image de celui de l'Aude. Sur 35 élus, 5 femmes siégeaient.
"On ne dit pas des élues en politique mais des suppléantes" La devise bien connue dans le milieu politique français risque de devenir obsolète, du moins en ce qui concerne les assemblées départementales, puisque est venu le temps de la parité contrainte.
Le fait d'imposer un binôme homme-femme à l'ensemble des candidatures induit inévitablement une parité absolue parmi les candidats, et certaines formations ont dû faire un effort de renouvellement par rapport aux dernière élections cantonales de 2008 et 2011". Ainsi, l'UMP ne présentait que 17% de femmes lors des derniers scrutins, le PS 23%, le FN 26%, le FG 29%, EELV 35%.
Au conseil général de l'Aude, elles sont cinq, cinq élues toutes socialistes dont une vice-présidente.
5 sur 35 conseillers généraux soit 14 % de l'assemblée.
L' Aude est le dernier département de la région Languedoc-Roussillon à avoir accueilli des femmes dans son assemblée...en 1998.
Ces élues ont dû se faire leur place.
Reportage Florent Hertmann et Anne Ployart
avec
- Anne-Marie Jourdet vice-présidente chargée de la solidarité
- Annie Bohic-Cortes conseillère générale de l'Aude
- Tamara Rivel conseillère générale de l'Aude
De nouvelles élues apparaissent au niveau local, pas forcément encartées à l'image de la vice-présidente de la métropole et adjointe de Pérols Isabelle Gianiel.