Grève sur les autoroutes du sud de la France, le mouvement est suivi dans toute la région. En cause, le licenciement pour faute, d'un patrouilleur du district de Sète. Licenciement jugé abusif par les salariés qui ont déposé un préavis de grève, jusqu'à vendredi 20 juin 6 heures.
La grève, à l'appel de la CGT, la CFDT et FO, est suivie par les salariés ASF de tout le Languedoc-Roussillon.
Ils demandent l'annulation de la mesure disciplinaire de licenciement. Leur collègue aurait été licencié pour : "refus d'effectuer une intervention sur un véhicule en panne".
Selon les syndicats, ce remerciement est abusif : "l'événement c'est produit au moment de la relève et le patrouilleur mis en cause a transmis l'information au véhicule de protection qui allait prendre la relève".
Bien qu'il n'y ait pas eu de conséquences, le patrouilleur a-t-il mis en danger le véhicule en panne en perdant quelques minutes précieuses?
Pour Patrick Gadbin, délégué syndical régional CGT :
"C'est la disproportion de la sanction qui pose problème, nous comprendrions qu'il ait un avertissement mais certainement pas un licenciement, par ailleurs, plus ça va, moins il y a de patrouilleurs, avant nous avions deux patrouilleurs en permanence sur la portion d'autoroute concernée, maintenant, il n' y en a plus qu'un".
Les syndicats dénoncent également la dégradation des conditions de travail et ajoutent-ils, la politique de destruction de l'emploi.
Selon la direction, il n'y a pas d'impact sur la circulation du trafic, la continuité de tous les services est assurée.