Les gendarmes du peloton motorisé de Narbonne ont rattrapé un automobiliste contrôlé à 232 km/h sur l'autoroute. Le chauffard conduisait alors qu'il était sous le coup d'une suspension du permis de conduire et il a été également contrôlé positif à la cocaïne.
On l'apprend seulement ce jeudi 1er juin 2023 sur le compte Facebook de la gendarmerie de l'Aude. Une voiture a été contrôlée à 232 km/h sur l'autoroute A9 sur laquelle la vitesse est limitée à 130 km/h. Déjà un bel excès de vitesse mais ce n'est pas tout.
Le 27 avril dernier, les militaires du peloton motorisé de Narbonne réalisait en effet un contrôle radar habituel sur l'A9 quand la voiture a surgi à très grande vitesse. Le véhicule sera intercepté quelques kilomètres plus loin par l'Equipe Rapide d'Intervention (ERI).
Après vérification, il s'est avéré que l'automobiliste conduisait avec un permis de conduire suspendu. Il a également été testé positif à la cocaïne.
Son véhicule a été mis en fourrière pour un minimum de sept jours et il sera convoqué ultérieurement par la justice. "Conduire à de telle vitesse est intolérable, le risque d'accident est démultiplié et un choc serait trois fois plus fort qu'à 130km/", rappellent les gendarmes.
Drogue au volant
Conduire après voir consommer des stupéfiants est évidemment interdit en France. Les forces de l'ordre utilisent un test salivaire pour dépister la prise de drogue : cannabis, cocaïne, opiacés, ecstasy et amphétamines. Le conducteur en faute risque un retrait de six points sur son permis de conduire. Une sanction qui peut être assortie d'une forte amende ou d'une peine de prison si un accident est provoqué. Des peines complémentaires peuvent être décidées comme la suspension ou l'annulation pure et simple du permis de conduire.