Le commanditaire d'un réseau de pilleurs d'églises arrêté à Gruissan

Un réseau de pilleurs d'églises a été démantelé dans le Pas-de-Calais, menant à l'arrestation et la mise en examen de cinq hommes, dont un présumé commanditaire arrêté près de Narbonne, dans l'Aude. Parmi eux, 2 hommes ont été interpellés en flagrant délit, selon le procureur de Béthune.

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Des commanditaires localisés dans le sud, notamment un arrêté à Narbonne

L'un des deux hommes arrêtés en flagrant délit a reconnu l'ensemble des faits, et les investigations ont permis de remonter à un commanditaire présumé, basé dans la région de Narbonne.
Interpellé à Gruissan, dans l'Aude, ce commanditaire d'une cinquantaine d'années, serait originaire du nord de la France, selon une source policière dans l'Aude.
Selon la même source, une partie du butin aurait été écoulée dans la région de Narbonne.

Au total, selon un commissaire priseur, les délits se chiffrent en dizaines de milliers d'euros : 40.000 plus précisément sans compter les dégâts comme les vitraux, les barrières, les portes brisés.

Le réseau démantelé dans le Pas-de-Calais

Cinq hommes, pour la plupart originaires d'Arras, connus des services de police et dont le plus jeune a une trentaine d'années, ont été écroués après avoir été mis en examen pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs, un crime passible de 15 ans de réclusion et 150.000 euros d'amende, selon Philippe Peyroux, procureur de la République de Béthune, interrogé par France 3 Nord Pas-de-Calais.

Le réseau pourrait avoir sévi à l'étranger.


Les premières investigations remontent au mois de mai. Des pillages dans des églises de petits villages du Pas-de-Calais et monuments aux morts municipaux, d'où disparaissent statuettes religieuses, calices, encensoirs ou coq en bronze, poussent les enquêteurs à soupçonner l'existence d'un réseau très structuré de cambrioleurs.

Après plusieurs mois d'enquête et des semaines de surveillance, les services de police judiciaire parviennent à arrêter deux hommes en flagrant délit après un ultime méfait commis dans la nuit du 12 au 13 novembre dans l'église de Croix-de-Caluyau près de Cambrai dans le Nord, à leur retour à Arras.
Une dizaine d'interpellations et gardes à vue interviennent dans la foulée.


Le chef-lieu du Pas-de-Calais abritait le coeur du réseau qui n'hésitait pas à faire des "périples nocturnes de plusieurs centaines de kilomètres", a expliqué le commissaire Magali Caillat, de la police judiciaire de Lille, décrivant des "malfaiteurs hyperactifs très mobiles".
Au total, en sept mois, le procureur, qui a ouvert une information judiciaire, a dénombré 14 faits et une quarantaine d'objets de valeur dérobés, pour un préjudice supérieur à 40.000 euros. Outre les départements du Nord et du Pas-de-Calais, ils ont visité la Seine-Maritime, l'Orne, l'Eure, la Somme et la Seine-et-Marne.


Par ailleurs, les malfrats ont occasionné d'importants dégâts aux églises visées, cassant des vitraux pour entrer et fracturant des portes à la sortie.
L'un des deux hommes arrêtés a reconnu l'ensemble des faits, et les investigations ont permis de remonter à un commanditaire présumé basé dans la région de Narbonne, interpellé au cours du week-end et présenté à un juge béthunois, mardi.
A la suite du flagrant délit, les policiers ont retrouvé 8 statuettes et deux lustres dérobés, mais les objets des cambriolages précédents manquent toujours à l'appel, a expliqué Emilie Ngasho Mpanu, chef de la circonscription de sécurité publique à Arras.

L'enquête se poursuit pour tenter de remonter l'ensemble de la filière. "Le fait que l'on n'ait retrouvé aucune autre pièce conforte l'hypothèse qu'ils travaillaient à flux tendus", a estimé Mme Caillat.
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