Christiane Glas, 70 ans, a disparu depuis 1er janvier entre les villages de Coursan et Vinassan dans l'Aude, près de Narbonne. La retraitée, sportive et en bonne santé n'a pas regagné son domicile depuis samedi après-midi. Après celles des gendarmes, de nouvelles recherches ont lieu ce lundi.
Christiane Glas serait une bonne marcheuse. Pourtant elle n'est pas revenue d'une promenade dans la garrigue depuis l'après-midi du jour de l'An. Selon son mari qui a donné l'alerte le lendemain, la septuagénaire aurait quitté leur terrain entre Coursan et Vinassan dans l'Aude, et serait partie se promener " comme d'habitude", alors qu'il débroussaillait leurs oliviers sur leur terrain de Coursan.
Roger Glas, le mari de la septuagénaire, qui ne dort pas et ne mange plus depuis trois jours est effondré. " Je ne comprends pas ce qui a pu arriver. Elle est sportive, elle connaît bien les chemins. On les parcourait à vélo avant qu'elle se casse une épaule.
Ma femme est en parfaite santé. Elle a la tête sur les épaules.
Ne la voyant pas revenir en fin d'après-midi le vendredi 1er janvier, Roger Glas, son mari serait allé à la gendarmerie, il aurait noté le numéo de téléphone d'urgence et serait rentré chez eux dans un appartement que le couple qui vit dans la Loire, a acheté en 2009, à Saint-Pierre La mer.
Il a indiqué n'avoir pas pu donner l'alerte tout de suite car il n'avait pas de téléphone fixe et qu'il ne savait pas se servir du téléphone portable que son épouse aurait laissé sur place. Quelqu'un lui aurait également indiqué qu'il était inutile de signaler la disparition de son épouse avant 48 heures, ce qui a pu être vérifié.
Après l'alerte finalement lancée, dès le samedi 2 janvier, une vingtaine de gendarmes, appuyés par un hélicoptère ont commencé les recherches. Ce lundi matin, le chien de la brigade cynophine de Nîmes aurait marqué une piste mais pas plus.
Une centaine de bénévoles
Cet après-midi, une nouvelle battue a débuté avec cette-fois-ci avec une centaine de bénévoles pour tenter de retrouver la septuagénaire. "Nous nous félicitons de la mobilisation", a souligné le commandant de la gendarmerie de Narbonne, Pierre Lemmet.
Les recherches sont difficiles car le terrain est parsemé de nombreux canaux d'irrigation présents entre les vignes.
Accident ou mauvaise rencontre, aucune piste pour l'instant n'est privilégiée par les enquêteurs. Les recherches se poursuivent ce mardi.