La direction de la société Spanghero, en première ligne dans le scandale de la viande de cheval, a annoncé vendredi au personnel des mesures de chômage partiel à l'occasion d'un comité d'entreprise extraordinaire qui s'est tenu au siège de la société à Castelnaudary.
"On a discuté de la mise en place du chômage partiel", a déclaré à la presse à la sortie du CE le délégué CFDT, Claude Hill. La direction, selon lui, "a accepté de verser les compléments de salaire en février".
"On n'a pas de problèmes pour reprendre l'activité, il faut maintenant que les commandes arrivent rapidement", a-t-il ajouté, en se déclarant "confiant".
Dans l'après-midi, Spanghero avait annoncé arrêter son activité de négoce de viande pour laquelle son agrément est suspendu depuis le 14 février.
"C'est à eux de voir leur stratégie commerciale", a noté Claude Hill en précisant que les quatre salariés affectés à cette activité pouvaient travailler dans un autre secteur de l'entreprise.
"Des commandes arrivent, les plats cuisinés et la viande vont repartir", a-t-il encore déclaré, en "appelant les acheteurs" à revenir vers Spanghero. "On a le plus bel outil de travail d'Europe", a-t-il estimé.
Le délégué de FO, Jérôme Lagarde, a exprimé également son optimisme: "On va rebondir, on va repartir", a-t-il affirmé.