Au lendemain de l'incendie qui s'est déclaré à l'hôpital de Decazeville, une vingtaine de pompiers est toujours sur place. Si le risque d'effondrement, longtemps craint, ne semble plus d'actualité, les soldats du feu sont mobilisés pour déblayer les parties brûlées.
Des flammes et un nuage de fumée noire qui s'échappent de la toiture. C'est le triste spectacle auquel ont assisté les habitants de Decazeville, au centre hospitalier Pierre Delpech, vendredi 20 mai en tout début d'après-midi. Aucun blessé n'est à déplorer, patients et soignants ayant été évacués à temps. Une douzaine de patients a été transféré à l'hôpital de Rodez.
La charpente hors de danger
Si l'incendie a été contenu autour de 15h, une vingtaine de pompiers sont restés sur place afin de surveiller charpentes et planchers, fragilisés par les flammes. Ce samedi 21 mai au matin, une vingtaine de pompiers est toujours sur place. Le foyer n'est plus actif, mais les soldats du feu s'emploient à déblayer les lieux. Ils devraient quitter le centre hospitalier en fin de journée.
Après les pompiers, ce sont les agents de la police scientifique de Toulouse qui devraient intervenir sur place. Suite à l'ouverture d'une enquête confiée au commissariat de Decazeville, le parquet a demandé l'intervention des scientifiques. À ce stade, aucune hypothèse n'est écartée par les enquêteurs.
Les patients invités à se rendre dans d'autres urgences
Dans l'attente d'un retour à la normale, la Préfecture de l'Aveyron précise que le service mobile d'urgence (SMUR) reste actif à Decazeville. La garde ambulancière est renforcée tout comme la garde de médecine générale. En revanche, les urgences étant toujours fermées, les patients sont invités à se rendre à Villefranche-de-Rouergue ou Rodez.