Bosch : les salariés de Rodez se mobilisent et bloquent l'entrée du site

Depuis 6 h ce matin, des salariés de l'usine Bosch d'Onet-le-Château près de Rodez, ont mis en place un barrage filtrant. L'intersyndicale souhaite qu'une partie des 500 millions d'euros que le groupe a décidé d'investir dans le domaine de l'essence soit destinée à ce site. 


Nouvelle manifestation ce lundi matin à l'usine Bosch d'Onet-le-Château. Salariés et syndicats ont mis en place un barrage filtrant à l'entrée de l'usine. Les salariés se relaient en dehors de leur temps de travail pour contrôler l'accès au site. Le mouvement pourrait être reconduit sur plusieurs jours. 

Investir dans l'essence 


Les représentants des salariés aveyronnais souhaitent qu'une partie des 500 millions d'euros que le groupe allemand a décidé d'investir dans le domaine de l'essence soit destinée au site près de Rodez. Mais le Président français du groupe s'y est opposé. 

Selon eux, cet investissement permettrait de sauver les 300 emplois (au moins) menacés de disparition en 2020.

Un reportage de Rouzane Avanissian et Luc Tazelmati 



Jean-Pierre Florisse, délégué interministériel aux restructurations des entreprises, est attendu sur le site ce jeudi 22 mars. 

Vers la fin du Diesel


Le diesel n'a plus la cote. Et pour le site Bosch, spécialisé dans les injecteurs pour moteur diesel, c'est un vrai drame. Sur le site, les 1 600 salariés fabriquent des pièces pour les moteurs diesel. Le groupe allemand va investir 14 millions d'euros pour passer aux injecteurs diesel nouvelle génération. Pour sauver l'emploi, le directeur du site évoque un modernisation des lignes de production. 
L'actualité "Économie" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Occitanie
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité