Pour la première fois, la Préfecture de l'Aveyron accueillait une marché des fiertés, samedi 21 mai. L'occasion pour la communauté LGBTQIA+ d'affirmer sa fierté et de montrer que le combat contre l'homophobie est toujours d'actualité.
C'était la toute première fois. Quatre jours après la journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, Rodez accueillait, pour la première fois, une marche des fiertés, ce samedi 21 mai.
Du monde et nombreux jeunes
Dès 15h30, 300 à 500 personnes se sont réunies devant l'hôtel de ville ruthénois pour assister à des prises de parole de différentes associations engagées dans la lutte pour les droits des personnes LGBTQIA+. De l'aveu de Céline Ransinangue co-présidente de l'association Alertes et organisatrice de la journée, ce qui ne devrait qu'un "essai" est une vraie réussite.
"Il y a une dynamique qui se crée dans la ruralité, estime-t-elle, [celle] d'une communauté qui se visibilise de plus en plus et c'est ce qui fait avancer l'acceptation".
Plus que d'affirmer leur fierté d'appartenir aux communautés homosexuelles, bisexuelles, transsexuelles ou encore transgenres, les personnes présentent l'étaient également pour affirmer leurs droits. "Il faut absolument conserver nos droits, poursuit Céline Ransinangue . Il y a une montée d'extrême droite qui n'était pas favorable à ces droits à la base. On est assez lucide, on ne voudrait pas que ça recule. On voit que l'IGV est remise en question aux USA. il y a des droits acquis qui peuvent disparaître."
Retour en images sur cette journée
Au milieu de la foule, de nombreuses pancartes indiquent les slogans et les luttes des jeunes, venus en nombre.
Bien que le combat militant ait été engagé depuis de nombreuses années, c'est la première fois qu'une marche des fiertés se déroulait à Rodez.
Épisode de forte chaleur oblige, les "marcheurs" ont trouvé des moyens originaux de se rafraîchir.
Si le drapeau arc-en-ciel est le plus connu, de nouveaux drapeaux incluant d'autres minorités ont vu le jour ces dernières années.
300 à 500 personnes se sont rassemblées, quelques jours après la journée mondiale mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie.