En 30 ans, c'est devenu une institution à Millau : le centre de sauvegarde de la faune sauvage recueille et soigne chaque année plusieurs centaines d'animaux blessés. Mais le bénévolat a ses limites. Et l'association qui gère ce refuge lance un appel aux collectivités
Il leur faudrait un salarié, un seul salarié.
C'est devenu pour le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Millau la seule solution pour faire fonctionner cette institution locale qui, depuis 30 ans, est tenue à bout de bras par des bénévoles. Dans ce centre, 450 animaux sauvages sont recueillis bon an mal an, le temps d'une convalescence, avant d'être relâchés.
Les responsables du centre s'adressent donc aux collectivités, leur rappelant leurs obligations en matière d'animaux errants. Parmi lesquels, insiste l'association qui gère le refuge de Millau, on ne doit pas penser qu'aux chiens et aux chats. Hiboux, chouettes, cigognes et autres rapaces doivent aussi, selon elle, être considérés comme des animaux errants.
En vidéo, le reportage de Mathilde de Flamesnil et de Régis Dequeker :