Baisse de 1,4% des demandeurs d'emploi en août en Languedoc-Roussillon

Le chômage a reculé, entre fin juillet et fin août, en Languedoc-Roussillon. Le nombre de demandeurs d'emploi (catégorie A) a baissé de 1,4% et s'établie à 180.801. Sur un an, la hausse est de +9,7%. Notre région aurait fait sortir des listes, près de 12.600 chômeurs, en août.

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Sur un an l'évolution du chômage (catégorie A) est de +9.7% en Languedoc-Roussillon.

  • Aude +11.1%
  • Gard +9.3%
  • Hérault +9.3%
  • Lozère +8%
  • Pyrénées-Orientales +10.1%


Une baisse du chômage et de nombreuses "sorties" de listes

La première baisse depuis plus de deux ans du nombre d'inscrits à Pôle emploi, même faussée par le boom inexpliqué des sorties de listes, confirme que la phase dure de crise est dépassée mais l'inversion durable promise par François Hollande en fin d'année reste incertaine, selon les experts.

En août, pour la première fois depuis avril 2011, le nombre des inscrits a chuté: 50.000 de moins pour la seule catégorie A (personnes n'ayant pas du tout travaillé au cours du mois) en métropole.
Ce reflux d'une ampleur inégalée depuis près de 13 ans s'explique notamment par une explosion des "cessations d'inscriptions pour défaut d'actualisation": 77.500 personnes de plus qu'en juillet (+38,8%) ont disparu des listes faute d'avoir informé Pôle emploi de l'évolution de leur situation.
"Sans cet énorme saut, on aurait encore eu une hausse de l'ordre de 10.000 ou 20.000 personnes" mais "on est effectivement sortis de cette phase de la crise où l'on avait des hausses de 40.000 chômeurs par mois", estime Marion Cochard, de l'OFCE.

Les chiffres d'août "ressemblent à ceux du mois précédent, à savoir un marché du travail qui semble en phase de stabilisation", ajoute-t-elle.
"Quelques indicateurs sont en légère hausse, avec un peu plus d'offres déposées à Pôle emploi et moins d'entrées après des fins de CDD ou d'intérim", relève-t-elle.

Les nouvelles inscriptions ont diminué de 9,4%

Philippe Waechter (Natixis) souligne également que la "majeure partie" de l'amélioration en août "vient des mesures de gestion des inscrits à Pôle emploi". "A ce rythme d'accélération des sorties (des listes) le pari sera gagné à la fin de l'année", ajoute-t-il.
Néanmoins, "on est dans une phase un peu attentiste et une bascule est probablement en train de se mettre en place", croit M. Waechter.
Le nombre d'entrées à Pôle emploi après une fin de CDD, d'intérim ou un licenciement économique "n'a jamais été aussi faible". L'analyste décèle là un "changement du côté des chefs d'entreprises: ils ne veulent plus licencier parce qu'ils perçoivent un environnement macroéconomique plus favorable".

Une amélioration "trompe-l'oeil" ?

Avant cette amélioration, qualifiée de "trompe-l'oeil" par Force ouvrière, et de "manipulation statistique" par l'UMP, la hausse du nombre de chômeurs avait déjà nettement ralenti ces derniers mois.
A l'échelle européenne, l'embellie se profile aussi: pour la première fois en deux ans, le nombre de chômeurs a reculé en juin et juillet.
La reprise est là mais l'activité économique est trop faible pour espérer renverser à court terme la courbe avec les créations d'emplois privés.
Les entreprises "ne sont pas encore prêtes à réembaucher", constate M. Waechter, pour lequel "la bascule reste à confirmer".
Pour inverser durablement la courbe, il faudrait environ 1,5 point de croissance annuelle du PIB, affirment généralement les économistes, bien au-delà des chiffres attendus en 2013, et même 2014.
Dans ce contexte, le gouvernement ne peut compter que sur les emplois aidés pour remporter son pari.

Ralentissement du chômage au second semestre 2013 selon l'UNEDIC

L'Unédic (Assurance chômage) a annoncé jeudi s'attendre à un "fort ralentissement" du nombre de chômeurs au second semestre et ramené ses prévisions de déficit à 4,1 milliards d'euros pour 2013 et 4,4 milliards pour 2014.
L'organisme prévoit 15.500 demandeurs d'emploi de catégorie A (sans activité) supplémentaires au second semestre et 75.600 en 2014. Au total, la dette (déficit cumulé) de l'Unédic atteindrait 17,9 milliards fin 2013 et 22,3 milliards fin 2014.
 

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