Sa maison, c'était son rêve, mais c'est devenu un cauchemar. Victime d'une escroquerie aux travaux, Nicolas Perrin se bat depuis près de 2 ans pour que les auteurs présumés soient pousuivis. Il a même fait une grève de la faim de 30 jours. Reportage à Calvisson, dans le Gard.
A Calvisson (Gard), pour Nicolas Perrin, l'enfer dure depuis février 2015, quand il apprend que le bureau conseil en bâtiment qui devait achever les travaux de sa maison s'est volatilisé, laissant le chantier à l'abandon. Pour dénoncer cette escroquerie, il a entamé une procédure judiciaire, en vain jusqu'ici. L'enquête n'aurait pas permis de retrouver les auteurs présumés. Mais selon lui, ils seraient bien au chaud dans les Pyrénées-Orientales.
Son combat : retrouver les auteurs présumés
Nicolas Perrin, lui, vit toujours dans une maison insalubre, sans toit et sans moyens financiers pour achever les travaux. Il reste quand même déterminé à faire valoir ses droits et refuse que son affaire soit classée sans suite. Joint par téléphone, son avocat, Sébastien Avallone, nous a précisé :"ce qui est regrettable dans ce dossier c'est que l'administration judiciaire, notamment le parquet de Nîmes, n'ait pas fait le démarches pour identifier ce domicile et que nous, avec le peu de moyens que nous avons, nous avons réussi. Il y a quand même une difficulté et un manque de volonté d'aller jusqu'au bout de ce dossier".
Relancer la procédure
Au moins autres 7 victimes auraient été recensées. Nicolas Perrin a engagé des démarches pour relancer la procédure pénale. Pour lui, c'est un combat d'intérêt public. Il l'a dit à nos journalistes Esmeralda Terpereau et Virginie Danger.