Des caméras portatives made in Gard pour les policiers

C'est à Milhaud (Gard) que sont fabriquées les caméras portatives actuellement testées par des policiers du Languedoc-Roussillon. La société Exavision, qui emploie 18 salariés, a conçu ces appareils utilisés pour sécuriser les contrôles d'identité et servir de preuve en cas de procédure judiciaire.

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Depuis le 29 avril, 3 caméras piétons sont testées par des policiers en patrouille à Montpellier et Béziers. Elles équipaient déjà les fonctionnaires déployés dans la Zone de Sécurité de Nîmes depuis le mois de mars, comme nous le relations alors.

Des caméras conçues à Milhaud

Fixés sur le gilet des policiers, qui les déclenchent manuellement lors des interventions, ces appareils, d'une valeur de 1000 euros pièce, sont fabriqués par une société gardoise: Exavision. Fondée en 1990 et présidée par Eric Nascimben, elle emploie 18 salariés sur la ZAC Trajectioire, à Milhaud.

Spécialisée dans les appareils de vision destinés aux services de renseignements, de protection des sites nucléaires, à la police et à la gendarmerie, l'entreprise réalise un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros, dont 25% à l'export.

Des images conservées 6 mois qui serviront de preuve

Pour la Police Nationale, Exavision a conçu des caméras d'une autonomie de 4 heures et d'une capacité de stockage de 10 heures. Les images enregistrées seront conservées 6 mois. 
C'est la durée de l'expérimentation. Objectif: sécuriser les interventions en misant sur la dissuasion, notamment lors des contrôles d'identité. La personne contrôlée ne peut se soustraire à l'enregistrement, qui pourra être utilisé comme preuve en cas de procédure judiciaire.

Filmer mais sans obligation

Il s'agit aussi d'éviter les bavures. Car les mis en cause pourront avoir accès aux images s'ils dénoncent des violences. Toutefois, les policiers ne sont qu'encouragés à utiliser ces caméras, sans en avoir l'obligation.

Un bilan qui sera très regardé

Ainsi, à Nîmes, de source policière, seuls 3 ou 4 enregistrements auraient été opérés en un mois.
Favorable au dispositif, le syndicat Unité/SGP/Police indique toutefois vouloir attendre le bilan de l'expérimentation pour en tirer les leçons.

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