Les plagistes doivent désormais se conformer à la loi: ils n'ont plus le droit de laisser la structure de leur restaurant entre 2 saisons. Une législation déjà appliquée sur les autres communes du littoral languedocien où tout est démonté chaque année. Une décision du préfet qui coûte cher aux exploitants.
Fini la tolérance de ces dernières années sur les plages du littoral agathois. Les restaurateurs de plage n'ont pas le choix. S'ils ne démontent pas la totalité de leurs structures, ils risquent la fermeture de leur établissement et de lourdes amendes. Le préfet a été très clair là-dessus. Il leur faut donc retirer les pieux qui servent de base à leur restaurant. Des fondations qu'ils avaient l'habitude de laisser en place entre 2 saisons estivales. La présence de ces structures en bois sur la plage à la basse saison étaient en effet tolérées par les services de l'Etat depuis 1983. Mais début 2012, le préfet a décidé que le Cap d'Agde doit se conformer à la loi, comme les autres plages de la région.
Pour les exploitants agathois, cela signifie repenser entièrement les fondations et la constructions de leurs établissements. Et cela coûte cher.
Les 11 exploitants concernés vont maintenant réfléchir pour acheter de nouvelles structures identiques. Ils espèrent ainsi pouvoir négocier avec les fournisseurs et rationaliser au mieux les coûts.
Le reportage sur les plages de la commune d'Agde de Delphine Aldebert et Enrique Garibaldi