Les cas de COViD-19 se multiplient en Occitanie. Afin de faire face à la propagation du virus plusieurs préfectures d'Occitanie ont pris des arrêtés afin de rendre obligatoire le port du masque dans les lieux les plus fréquentés en cette période de vacances estivales.
C'était à craindre après le déconfinement et le relâchement des gestes barrières, les cas de contaminations au COVID-19 se multiplient. Les Français, en vacances d'été, en profitent pour flâner. Dans les rues, sur les marchés, il est difficile en cette période d'affluence de respecter les mesures de distanciation sociale. Aussi, afin de limiter les risques de contagion, le port du masque a été rendu obligatoire dans différents lieux publics.
Sur la carte, on se rend compte que le masque est imposé dans les lieux et zones où il y a le plus de monde. Voici le détail.
Sur les marchés, foires et vide-greniers
Qautre départements d'Occitanie sont concernés par l'obligation de porter un masque sur les marchés de plein vent ou encore les foires. Il s'agit de la Lozère, de l'Aude, de la Haute-Garonne et des Pyrénées-Orientales. L'Hérault vient compléter la liste depuis le 17/08/2020.Cette obligation vaut pour l'ensemble du territoire des départements concernés.
44 communes où le port du masque est obligatoire dans les centres villes
Les services de l'Etat ont acté "le port du masque rendu obligatoire pour toute personne de 11 ans ou plus sur la voie publique". Le virus continue de circuler et le relâchement dans les gestes barrières entraîne une reprise de l'épidémie. Plusieurs communes notamment du Languedoc et du Roussillon ont décidé d'imposer le masque dans certaines zones. Dans le Gard, pas moins de 15 villes sont concernées.A Toulouse et à Montpellier, des rues ont été ciblées par des arrêtés municipaux. La situation évolue chaque jour en raison du regain de l'épidémie et du risque de contamination accru en période d'afflux de touristes. La liste des communes s'allonge chaque jour.
Un seul département où il n'y a aucune obligation
Il s'agit du Tarn-et-Garonne. A ce jour, aucune commune n'est concernée par cette obligation. Toutefois, le bon sens doit nous inciter à respecter les bonnes distances et les gestes barrières.Le 11 août, l'agence régionale de santé indiquait que 811 nouvelles personnes avaient été testées positives depuis le 4 août en Occitanie. Cela représente en moyenne 115 nouveaux malades par jour.
135 euros d'amende en cas de non-respect
Le contrevenant pourra se voir verbaliser par une amende de 135 euros. "La violation des mesures prévues par l'arrêté est punie d'une amende prévue pour les contraventions de quatrième classe et en cas de récidive dans les quinze jours, d'une amende de cinquième classe".En cas de violation à plus de trois reprises dans un laps de temps de trente jours, le contrevenant est passible de six mois de prison et de 3750 euros d'amende.
Après une période où les services de l'Etat ont fait de la pédagogie, le ton se durcit et les amendes vont tomber en cas de non respect de l'obligation. C'est le cas à Toulouse.