Baisse du nombre des hospitalisations, taux d'incidence qui décroît dans presque tous les départements, montée en puissance de la vaccination, l'épidémie de covid semble marquer un pas depuis l'instauration depuis un mois du couvre-feu à 18h.
La bataille contre le covid est loin d'être gagnée, notamment avec l'apparition des variants. Mais les nouvelles ne sont pas si mauvaises ces derniers jours. Le tableau des indicateurs s'affiche désormais en gris. Les chiffres évalués quotidiennement font apparaître une éclaircie tant sur le nombre de personnes contaminées que sur celui des hospitalisations.
Moins d'hospitalisations
Conséquence directe de la baisse du nombre de personnes infectées, le solde entrées / sorties des hospitalisations est depuis quelques jours négatif. La tendance s'inverse depuis peu. C'est-à-dire que depuis le 12 février, il y a davantage de personnes qui sortent des services hospitaliers que de personnes qui y entrent. Il faut cependant pondérer ce chiffre avec le nombre de décès. Mais la tendance est nette, c'est ce que l'on peut constater sur le graphique ci-dessous.
Début février, le nombre de malades qui étaient pris en charge par l'hôpital dans un des services covid avait fortement diminué.
Les taux d'incidence décroissent partout en Occitanie
Autre signe positif sur le front de la maladie, le taux d'incidence. Ce critère permet de faire une photographie de la circulation du virus par département. Et il baisse depuis plusieurs jours. 12 départements d'Occitanie sont en baisse nette, seul l'Hérault affiche une légère remontée.
Le Tarn, le Gard et la Haute-Garonne sont les zones où le virus est le plus actif. Le taux d'incidence dépasse les 200 pour 100 000 habitants.
Le seuil d'alerte sont souvent dépassés, mais la tendance à la baisse se confirme depuis plusieurs jours. Les métropoles de Toulouse et de Montpellier affichent également une baisse marquée. Un peu plus tardive pour Toulouse. Entre le 6 et le 12 février, le taux est passé de 273 à 233.
Le nombre de personnes covid + et le taux de positivité sont en baisse
Le pic de la deuxième vague a été atteint fin janvier. Depuis, les deux critères, nombre de personnes testées positives et taux de positivité, décroissent semaine après semaine, malgré la présence des variants anglais et sud-africain qui ont été détectés dans la région. Effet du couvre-feu à 18h ou arrivée de températures plus clémentes, l'épidémie marque le pas. C'est une bonne nouvelle sur le front de la progression de la maladie, car le virus ne semble pas apprécier la hausse des températures. Par ailleurs, lorsqu'il fait moins froid, on aère plus facilement.
Se faire tester, une habitude quand on a le moindre doute
Un autre élément qui conforte la régression du virus est le nombre de tests qui sont réalisés chaque semaine. L'accès aux laboratoires est plus simple. Il est plus facile d'obtenir un rendez-vous et les résultats arrivent généralement sous 48h. Les personnes qui ont un symptôme laissant penser au covid sont de moins en moins réticentes. Conséquence, le nombre de tests hebdomadaires se maintient. Or, on sait que le recul de la maladie passe obligatoirement par le test et le traçage et l'isolement du malade.
Par ailleurs, avec l'arrivée du test salivaire qui va être déployé dans les écoles, les dépistages vont s'intensifier.
L'Occitanie 4ème région de France la plus vaccinée
L’Occitanie compte 235 037 personnes vaccinées. Ce qui fait du territoire la quatrième région de France la plus vaccinée. Pourtant, seulement 4% de sa population a reçu sa première dose. Dont 76% des résidents d'Ehpad.
En France, le taux de vaccination des résidents en Ehpad au 13 février s'élevait à 72,8 % des résidents. Ils avaient reçu au moins une dose de vaccin.
Par ailleurs, la haute autorité de santé a indiqué que les personnes déjà infectées par le Covid-19 pourraient recevoir une seule dose de vaccin pour être protégées. Ce qui pourrait faire baisser un peu la pression sur le manque de vaccin disponible et permettre d'accélérer l'accès au vaccin pour tous.
