La femme et les 2 fils de l'homme dont le corps a été retrouvé carbonisé à Nîmes, début septembre, ont avoué leur implication dans le meurtre. La femme l'aurait étranglé et poignardé. Le parquet a demandé leur mise en examen, et leur placement en détention provisoire a-t-on appris auprès du parquet.
La procureure de la République de Nîmes, Laure Beccuau, a donc requis la mise en examen et le placement en détention pour les trois suspects, a-t-elle indiqué à l'AFP.
La femme de 43 ans, a avoué en garde à vue, avoir "étranglé puis poignardé" son mari, car "elle n'en pouvait plus tout simplement, il la frappait, il la séquestrait, il la maltraitait", selon une source proche de l'enquête.
Ses fils âgés de 19 ans et 25 ans l'auraient aidée à transporter le corps, selon cette même source, même si l'épouse "s'accuse de tout, ce qui est impossible".
Des témoignages contradictoires
L'un des fils reconnaît sa participation tandis que l'autre nie les faits, a ajouté cette même source.
Les déclarations ne sont pas au même niveau de reconnaissance des faits et de surcroît contradictoires entre elles", a précisé Laure Beccuau qui tiendra mercredi matin, une conférence de presse.
L'enquête avait été confiée à la police judiciaire.
Un technicien environnemental, travaillant pour la ville de Nîmes, avait découvert un corps carbonisé le 1er septembre 2015 sous un tunnel de la voie ferrée reliant Nîmes à Alès, alors qu'il faisait sa ronde quotidienne.
L'autopsie avait révélé de multiples plaies à l'arme blanche sur le corps de Fakir Dadre, 44 ans, propriétaire d'une boulangerie dans un quartier populaire de Nîmes.