Covid : de Toulouse à Montpellier, des manifestations ce samedi pour dire "non" au pass sanitaire du gouvernement

Alors que l'Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi sur l'extension du pass sanitaire vendredi, de nouveaux rassemblements contre le dispositif sont organisés ce samedi 24 juillet en France. En Occitanie aussi, les manifestants se sont mobilisés.

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"Pas anti... mais pour l'égalité des droits", "Macron et ses lois, dehors !", "Avec un QR-Code, vous êtes tracés"  : sur les pancartes, les manifestants ne cachent pas leur colère. En cause ? Les mesures contraignantes annoncées par le président Emmanuel Macron le 12 juillet dernier, qui visent les personnes non vaccinées. 

Ce samedi 24 juillet, des rassemblements contre le pass sanitaire sont organisés partout en France. L'Occitanie n'est pas en reste : une dizaine d'événements se tiennent depuis le début de la matinée d'un bout à l'autre de la région. 

5 000 manifestants à Montpellier

A Montpellier, chants et tambours ont résonné dans les rues. Cinq mille manifestants se sont donné rendez-vous à 14 heures sur la place de la Comédie. Au son des "non, au pass sanitaire, on n'en veut pas !", "liberté !", ils ont remonté la rue de la Loge. 

Dans le cortège, certains ont tombé le masque, pourtant de nouveau en vigueur dans l'Hérault depuis jeudi en extérieur. Jeunes, moins jeunes et Gilets Jaunes ont défilé côte à côte.

"Actuellement, on veut imposer un pass dit "sanitaire" au peuple français. Mais ça va bien plus loin que ça : on veut faire en sorte qu'on se taise", affirme un participant.

"On est en train de rendre obligatoire un vaccin, qui a été créé cette année, pour une maladie qui n'existait pas il y a deux ans", s'offusque une mère de famille. "Je me bats pour mes libertés et pour celle de mes enfants : à tous les coups, dans vingt ans, on nous dira "on n'avait pas calculé ça" et il y aura des répercussions". 

A Toulouse, manifestation interdite en centre-ville

A Toulouse, le rassemblement a débuté à 14 heures devant le métro Jean-Jaurès. Environ 3 000 manifestants, dont des familles et quelques Gilets Jaunes, ont marché ensemble jusqu'à la place Jeanne d'Arc.

"Je suis là pour ma liberté de choix et de disposer de mon corps. Je m'estime assez responsable pour appliquer les gestes barrières et protéger mon prochain. Je trouve qu'on dépasse ici une limite fondamentale", lance une manifestante.

Dans le cortège, une professionnelle de santé est quant à elle vent debout contre le vaccin obligatoire pour les soignants. "En plus des soignants, ce qui me choque le plus, c'est la vaccination des adolescents pré-pubères. Ce sont des bombes qu'on leur met dans le corps, on ne sait pas ce qu'il va se passer ensuite".  

En amont de la mobilisation, le préfet de Haute-Garonne avait interdit aux manifestants l'accès au centre-ville : tous les axes étaient d'ailleurs bloqués par des camions de CRS ce samedi. En revanche, les boulevards restaient autorisés.

Selon nos confrères de La Dépêche, les forces de l'ordre ont eu recours à des gaz lacrymogènes, au croisement de la rue Rémusat et de la place Jeanne d'Arc.

Tensions dans le cortège à Perpignan

A Perpignan, 2 500 à 4 000 personnes avaient fait le déplacement. Le top départ était donné à 14 heures sur la place de Catalogne. Les manifestants se sont d'abord dirigés vers la permanence du député LREM Romain Grau, située rue du Marché de Gros, pour dire leur colère. Ils ont ensuite bloqué le pont Arago pendant une demi-heure, à partir de 15h15. Des journalistes ont été pris à partie par des individus.

Professionnelle du secteur médico-social, cette manifestante est venue avec ses collègues de travail pour dire non au pass sanitaire. "Aujourd'hui, on est là pour défendre le libre choix de se faire vacciner ou non. On demande à ce que la lumière soit faite sur les effets du vaccin. On demande à ce qu'il y ait un débat démocratique, pas comme ça se passe actuellement", défend-elle.

Des premières mobilisations contre le pass sanitaire avait déjà eu lieu les 14 et 17 juillet derniers. Dans chaque coin d'Occitanie, les manifestants se disent prêts à descendre dans la rue jusqu'à ce qu'ils soient entendus. 

Une dizaine de manifestations en Occitanie ce samedi 24 juillet

- A Figeac : rond-point des Carmes à 10 heures
- A Gramat : rond-point des Ecoles à 9 heures
- A Samatan : rond-point de Samatan à 10 heures
- A Toulouse : métro Jean-Jaurès à 14 heures
- A Albi : place du Vigan à 14 heures
- A Foix : allées de Vilotte à 10 heures 
- A Rodez : place des Rutènes à 14 heures
- A Montpellier : place de la Comédie à 14 heures
- A Narbonne : cours de la République à 10h30
- A Nîmes : devant la Préfecture à 17 heures devant la préfecture
- A Carcassonne : square André-Chénier à 14 heures
- A Lunel : au rond-point Ambrussum à 9 heures
- A Perpignan : place de Catalogne à 14 heures 

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