Covid : à Montpellier et Nîmes, les CHU sont prêts à faire face au rebond de l'épidémie

Ces dernières semaines, les mesures sanitaires se durcissent de plus en plus dans l’espace public pour éviter la propagation du virus et ainsi l’afflux de malades dans les hôpitaux. À Montpellier ou encore Nîmes, les CHU se préparent face à une reprise évidente de l'épidémie.

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Le 18 septembre dernier, le CHU de Montpellier a réactivé la phase 1 de son plan blanc. L'objectif : faire face à un potentiel afflux de patients à prendre en charge en ouvrant des lits supplémentaires ou en déprogrammant des interventions qui ne sont pas indispensables.

Maintenir l'activité de l'hôpital avec l'arrivée des virus hivernaux

15 jours après la réactivation de ce plan, le CHU continue de s'organiser. Vendredi 2 octobre dernier, au CHU de Montpellier, 19 patients étaient hospitalisés pour Covid et 15 se trouvaient en réanimation. A l'heure actuelle, les services ne sont pas saturés, mais la crainte d'une hausse des cas graves est bien présente. 

La difficulté, c’est de maintenir une activité sur les autres pathologies. On va rentrer dans une période délicate, car avec le froid, on a d’autres pathologies qui ont tendance à saturer les hôpitaux. On risque d’avoir des difficultés générales - s’il y a un maintien de l’épidémie - pour accueillir les patients qui justifient une hospitalisation, fin novembre, début décembre.

Professeur Jacques Reynes, chef du service infectiologie au CHU de Montpellier

Une meilleure prise en charge des patients

Aujourd'hui, l'intégralité du MIT (le service des maladies infectieuses et tropicales) du CHU de Montpellier, a été transformée en unité Covid. Ce service accueille les personnes hospitalisées pour Covid, avec une durée d'hospitalisation plus courte que lors de la première vague. "Les gens ont une durée de séjour plus courte. C’est dur de gérer les lits, l’arrivée des patients et la gestion du personnel", exprime le docteur Clément Le Bihan, chef de clinique, infectiologue au CHU de Montpellier. Des durées d'hospitalisation plus courtes qui s'expliquent notamment par la meilleure prise en charge des patients, détaille le professeur Jacques Reynes, "on gère mieux les situations au sens où on sait qu’il y a un risque de thrombose qui justifie souvent un traitement préventif d’anticoagulants. Il y a aussi des nécessités de traitement par corticoïdes pour des situations inflammatoires. On a un bénéfice significatif".
 

Nette hausse des hospitalisations à Nîmes

A quelques kilomètres de là, à Nîmes, le CHU se remplit également, mais la situation reste pour le moment stable. Hier, lundi 5 octobre, 76 patients Covid y étaient pris en charge, pour autant l'ensemble des activités est assuré.

En revanche, préventivement, le niveau 2 du plan blanc a quant à lui été activé. Si l'épidémie continue de progresser, elle pourrait devenir alarmante dès le mois prochain.
 
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