Toujours pas d'issue à la crise, à la mosquée de Lunel. L'élection, d'un nouveau président de l'association cultuelle, sensées la dénouer, devait avoir lieu dimanche, mais elle aété reportée à dimanche prochain. Les musulmans radicaux, pourtant minoritaires, semblent vouloir prendre le pouvoir.
La place de parking réservée à l'imam est restée vide, vendredi dernier, à l'heure de la prière. L'imam de la mosquée de Lunel n'est pas venu.
La situation s'est dégradée, il y a un mois, après la condamnation à 18 mois avec sursis par le tribunal correctionnel de Montpellier de deux fidèles qui menaçaient de mort, l'imam et sa famille. Ces derniers ont fait appel et sont revenus à la mosquée, toujours aussi menaçants.
Le religieux ne supporte plus le danger que représente une vingtaine de musulmans intégristes et/ou radicaux. Même s'il s'agit d'une petite minorité des 1.200 fidèles. Il a préféré démissionner tout comme le président de l'association cultuelle et plusieurs membres.
A la mosquée El Baraka pourtant, c'est le dénie, les croyants évitent les journalistes, ils refusent d'aborder la question.
Le bureau de l'association cultuelle qui dirige la mosquée a également démissionné. L'élection prévue dimanche dernier n'a pas eu lieu. Elle a été reportée d'une semaine et doit normalement se tenir, le 1er novembre.
Récit F3 LR : F.Garel