Lors d'une conférence de presse à Nîmes, mardi matin, Damien Alary a dit que même s'il pensait être le mieux placé pour gagner l'élection municipale de 2014 à Nîmes, il renonçait à être le candidat du PS, faute d'union à gauche.
Damien Alary, vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon et président socialiste du conseil général du Gard, soutiendra la candidature de Françoise Dumas, si elle part pour la campagne des municipales de Nîmes.
De plus, les instances du PS semblent vouloir qu'il mène la bataille des cantonales dans le Gard en 2015.
Retour sur les déclarations de Damien Alary
Au cours d'une conférence de presse, Damien Alary a expliqué sa décision par un déficit d'union derrière lui et la demande de son parti de conserver le département à gauche.
"Je me suis mis à disposition avec un certains nombres de conditions: rassembler le parti et avoir une union pour m'engager dans ce combat. Mais cet été, j'ai remarqué que les choses étaient compliquées et je n'ai pas senti une union derrière moi pour aller aux municipales", a expliqué Damien Alary.
"Mon parti m'a également demandé de faire autre chose, à savoir préserver le département. On m'a assuré être l'homme de la situation pour garder le département à gauche en 2015, alors qu'il y à la menace de la droite et du Front national en vue de la réforme territoriale", a-t-il ajouté.
Estimant toujours être le mieux placé pour mener "le combat et obtenir l'union de la gauche", le président du conseil général du Gard a ouvert la voie à la députée Françoise Dumas, qui selon lui, "veut en découdre avec le maire actuel, Jean-Paul Fournier".
"C'est une bonne candidate si elle dépose sa candidature et si elle est investie par les militants en octobre prochain", a conclu M. Alary, rejetant tout soupçon de tensions internes au sein du PS local.