Le froid puis, sauf le 4ème toro, des baudruches dégonflées. Où est donc le toro de Séville? Encore un défilé de "cornalones" sans race. "El Cid", toujours le mieux servi joue les divas, Daniel Luque se bat crânement, et David Mora qui retouve sa vérité torera aprés 20 mois à panser ses blessures.
Lundi 11 avril 2016
10ème corrida de l'abono de la feria de Séville
Plaza de toros de la Maestranza.18h30
Manuel Jésus « El Cid » : silence et salut chahuté
David Mora : salut au tiers et silence
Daniel Luque : salut au tiers et salut au tiers
Salut des banderilleros Angel Otero et José-Maria Tejero au 2ème toro. Même chose pour les frères Abraham et Jésus Neiro au dernier.
Six toros de Daniel Ruiz de châssis sérieux (de 516 à 574 kg ; moyenne : 547) et dotés de couvre-chefs façon cerfs de la forêt de Compiègne. Des bois immenses aiguisés au taille-crayon. C’est la nouvelle mode tauromachique, les cornes pour l’arbre pour cacher la forêt de tous les avatars de caste, mansuétude et manque du moindre instinct offensif, excepté le numéro 4. Douze piquettes (diminutif de piques) au total.
Environ moitié de gradins.12°8. Temps de chacal.