Dimanche 3 février aura lieu le derby de Ligue 1 entre le Nîmes Olympique et le MHSC. Mais les supporters montpelliérains ne pourront pas pénétrer dans le stade des Costières, ni circuler ou stationner sur la voie publique. Une interdiction qui fait suite aux heurts entre fans du match aller.
Le match s'annonçait à haut risque. Dimanche 3 février, à 15 heures, au stade des Costières, le Nîmes Olympique et le MHSC vont s'affronter en match de Ligue 1 de football. Une confrontation qui attise les rivalités entre supporters gardois et héraultais. Le préfet du Gard a donc préféré jouer la sécurité. Les fans montpelliérains seront interdits de stade et de déplacement.
Interdiction du samedi 20h au dimanche à minuit
Voici la teneur des mesures prises par Didier Lauga, préfet du Gard :
Compte tenu de l’antagonisme qui oppose les supporters respectifs de ces deux équipes, et des incidents s’étant déroulés au match aller, toute personne se prévalant de la qualité de supporter du MHSC, ou se comportant comme tel, ne pourra accéder au stade des Costières à Nîmes ni circuler ou stationner sur la voie publique du samedi 2 février 2019, à compter de 20 heures, jusqu’au dimanche 3 février 2019, minuit, dans les périmètres définis par arrêté préfectoral n°30-2019-01-023 du 23 janvier 2019.
Renforts de police
Le non-respect des dispositions de cet arrêté préfectoral constitue un délit passible de 6 mois d’emprisonnement et 30.000 euros d’amendes. Les contrevenants s’exposent, en outre, à des interdictions administratives de stade. Pour prévenir tout heurt, les moyens de police sur le terrain seront renforcés. Voici le périmètre concerné par ces interdictions.
Un match aller émaillé de heurts
Le 30 septembre 2018, lors du match aller remporté 3/0 par les footballeurs montpelliérains, un grillage avait cédé, sous la pression et l'euphorie des supporters pailladins, occasionnant plusieurs blessés. Le jeu avait dû être arrêté durant plusieurs minutes à plusieurs reprises, les fans tenant d'envahir le terrain en fin de partie. Les forces de l'ordre avaient dû intervenir.