Deux abattoirs régionaux victimes d'un trafic de viande de cheval?

Des chevaux de selle, impropres à la consommation, auraient été découverts dans les abattoirs d'Alès (Gard) et Pézenas (Hérault). Leurs carnets de santé auraient été falsifiés par un réseau de trafiquants belges. Un haras ardennais a déposé plainte. Une enquête est ouverte.

Une nouvelle affaire de trafic de viande de cheval vient ébranler la filière équine.
En Languedoc-Roussillon, les abattoirs d'Alès (Gard) et de Pézenas (Hérault) seraient concernés, sans que l'on sache s'ils sont victimes ou parties prenantes.

Carnets de santé falsifiés

C'est à Alès que des chevaux au passeport sanitaire falsifié auraient été découverts. Selon la Coordination rurale et la Fédération Nationale des Eleveurs professionnels d'Equidés, un réseau belge serait parvenu à contourner la réglementation française.
Le réseau aurait racheté des chevaux de selle à des centres équestres et à des particuliers, leur promettant pour leurs bêtes une retraite paisible. Mais une fois arrivés en Belgique, les chevaux auraient vu leurs carnets de santé modifiés afin qu'ils puissent être abattus.

Plainte déposée et enquête ouverte

Car les chevaux de selle ne peuvent être consommés, les trois-quarts d'entre eux ayant reçu un traitement médicamenteux au cours de leur vie. Après qu'une plainte a été déposée par un centre équestre de Rethel (Ardennes), une enquête a été ouverte. Le haras s'était aperçu qu'un maquignon venu lui acheter des chevaux les destinait en fait à l'abattoir.

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