Deux ans de prison avec sursis requis contre le corbeau d'Hérépian

Deux ans de prison avec sursis assortie d'une obligation de soins requis contre l'homme originaire d'Hérépian poursuivi pour avoir envoyé des lettres de menaces accompagnées de balles à des personnalités dont Nicolas Sarkozy.

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Absent devant le tribunal correctionnel de Paris en raison de problèmes de santé, Thierry Jérôme est soupçonné d'avoir envoyé près d'une quarantaine de ces courriers, principalement en 2009, à l'ancien chef de l'Etat mais aussi à l'ancien Premier ministre François Fillon, à Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie et Christine Albanel alors ministres, ou encore au sénateur-maire UMP de Béziers, Raymond Couderc ou au maire de Lamalou-les-Bains.
Des médias comme TF1, France Télévisions ou l'AFP avaient eux aussi été destinataires de tels envois.
Provenant de l'Hérault, ceux-ci se réclamaient pour la plupart d'une mystérieuse "cellule 34" et étaient accompagnés d'une balle de 9 mm.

Dans son réquisitoire, le procureur a estimé que si le corps du prévenu était malade, son esprit ne l'était pas.
Outre les victimes qui avaient reçu de telles menaces, la magistrate a également évoqué les "dommages collatéraux", ces "50 personnes" qui ont fait l'objet pendant l'enquête d'une garde à vue, de perquisitions ou de prélèvements ADN.
La magistrate a souligné que les balles avaient été astiquées non seulement pour que les projectiles brillent, mais aussi pour effacer ses empreintes digitales.

Son avocat, Me Mathieu Croizet, a plaidé l'irresponsabilité pénale de son client, demandant une dispense de peine si le tribunal n'accédait pas à cette demande. Un psychiatre qui l'avait examiné lors de sa garde à vue l'avait jugé dangereux pour lui-même et pour autrui et avait conclu à une abolition de son discernement.
Une seconde expertise réalisée deux mois plus tard à la demande du juge d'instruction avait conclu à une altération de son discernement.
Les avocats des parties civiles, Philippe de Villiers, Frédéric Lefèbvre, Raymond Couderc ont demandé un euro de dommages et intérêts, à l'exception de Rachida Dati, qui réclame 10.000 euros.
Le jugement a été mis en délibéré au 15 janvier.

Retour sur les faits en images


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