Deux supporters nîmois étaient poursuivis pour des incidents survenus à l'entrée du Stade des Costières, lors d'un match entre Nîmes Olympique et l'Olympique de Marseille, le vendredi 28 février 2020. Ils ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Nîmes, mardi soir.
Deux supporters du Nîmes Olympique étaient poursuivi en justice pour des incidents survenus en marge du match contre l'Olympique de Marseille le vendredi 28 février, au Stade des Costières à Nîmes.
Un supporter de 33 ans était jugé pour "incitation à l'émeute et violence sur personne dépositaire de l'ordre publique".
Il avait mis un coup de pied au visage d'un policier qui tentait de stopper la foule entrée de force dans le stade, version des faits qu'il contestait.
Le trentenaire a été condamné à un mois de prison avec sursis, six mois d'interdiction de stade, 500 euros d'amende et 200 euros de dommages et intérêts.
Maître Jean François Corral, l'avocat du policier, est un peu déçu par le montant des dommages et intérêts mais il se dit globalement satisfait.
Mon client était là pour protéger les familles prises dans la bousculade lorsqu'il a reçu ce coup. Le plus important, au final, est que c'est sa version des faits que le tribunal a retenu.
Des réquisitions plus sévères
Le second supporter, âgé de 21 ans et membre d'un des clubs des supporters du Nîmes Olympique, lui était poursuivi pour "incitation à la violence dans une enceinte sportive" pour avoir aidé des spectateurs à passer en force. La fouille effectuée par les vigiles à l'entrée du stade étant trop longue pour eux, ils redoutaient de rater le début du match.
Selon nos confrères de France Bleu Gard Lozère, le jeune supporter a reconnu devant la cour que son acte était une bêtise et s'est dit soulagé par le jugement.
Il a lui aussi écopé de six mois d'interdiction de stade et 500 euros d'amende.
Le tribunal n'a pas donc suivi les réquisitions du parquet qui avait requis trois mois de prison avec sursis et trois ans d'interdiction de stade.