Sur l'étape pyrénéenne du Tour de France, Manuel Valls mobilise contre "la menace terroriste"

Sur l'étape du Tour entre Lannemezan et le Plateau de Beille ce jeudi, le Premier ministre est intervenu au sujet du projet déjoué d'attaque terroriste contre une cible militaire, estimant que les "millions de Français" le long de la route du Tour était la meilleure réponse à la menace terroriste. 

L'attentat déjoué visant une cible militaire montre que la France est confrontée à "une menace terroriste que nous n'avons jamais connue", a affirmé jeudi le Premier ministre Manuel Valls.

"Le Président de la République, moi-même, le ministère de l'Intérieur, depuis des mois, rappelons la puissance de la menace", a réagi le chef du gouvernement en marge d'un déplacement pour suivre la 12ème étape du Tour de France entre Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et le Plateau de Beille (Ariège).

"Nous faisons face à une menace terroriste que nous n'avons jamais connue, inédite. Une menace extérieure et une menace intérieure", a-t-il ajouté. "Régulièrement nous déjouons des attentats", a souligné le Premier ministre, indiquant que "les services de police et de renseignement ont arrêté des dizaines de ces individus".

"Et donc nous continuerons à être mobilisés à 100% pour lutter contre cette menace, pour lutter contre le terrorisme au niveau international, au niveau européen et bien sûr au niveau national, avec tous les moyens supplémentaires qui ont été donnés aux services de renseignement, à la police, à la justice et à la pénitentiaire", a-t-il assuré.

Trois personnes soupçonnées d'avoir voulu décapiter un militaire gradé et de filmer la scène restaient en garde à vue jeudi matin à la DGSI alors qu'un quatrième suspect, âgé de 16 ans, a été libéré.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé mercredi soir qu'un attentat avait été déjoué sur le sol français après l'arrestation de quatre personnes qui projetaient une "action terroriste contre des installations militaires françaises".

Les suspects projetaient de s'attaquer à un militaire sur une installation militaire, le Fort Béar, situé proche de Collioure (Pyrénées-Orientales), selon une source proche du dossier. Ils avaient envisagé de passer à l'acte en décembre 2015 ou janvier 2016.

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