Au lendemain de l'annonce de la fin de l'épidémie de grippe aviaire dans le Sud-Ouest, les éleveurs se préparent au retour des canards dans leurs élevages et font face à une situation difficile, aussi bien financièrement que moralement.
Le gouvernement a annoncé vendredi la fin de l'épidémie de grippe aviaire dans les élevages de canards du Sud-Ouest. Le niveau de risque est qualifié de négligeable. Les migrations d'animaux sauvages susceptibles de contaminer les élevages est passé. Mais il faudra encore attendre la fin du mois de mai et la levée du vide sanitaire encore en vigueur pour voir le retour des canards dans les élevages. Les éleveurs s'y préparent depuis plusieurs semaines maintenant. Réaménagement des locaux, mise en place de nouvelles procédures de travail, ils ont investi pour mettre leurs exploitations aux normes. Une situation difficile, moralement et financièrement après une crise qui leur a déjà beaucoup coûté.C'est le cas pour Laurent Perez. Cet éleveur de canards à Barcugnan dans le Tarn-et-Garonne a vu son exploitation touchée pour la deuxième fois par l'épizootie en décembre dernier. Il a dû faire abattre ses canards : "pour le lot qui a été abattu, un lot de 8 000 canards, j'ai perçu un peu moins de 50 000 euros. Il faut savoir que le lot de canards qui étaient adultes, qui étaient à une semaine de sortir et de partir en gavage, c'est un coût total de 85 000 à 90 000 euros en coût net", explique-t-il aujourd'hui. Malgré ses problèmes de trésorerie, il a investi 0 000 euros dans des travaux de mise aux normes pour redémarrer son activité. Il va aussi devoir réduire ses capacités d'élevage par deux.
Christine Ravier et jean-Luc Pigneux l'ont rencontré sur son exploitation :
Le gouvernement a annoncé vendredi la fin de l'épidémie de grippe aviaire dans les élevages de canards du Sud-Ouest. Le niveau de risque est qualifié de négligeable. Les migrations d'animaux sauvages suscpetibles de contaminer les élevages est passé. Mais il faut encore attendre la fin mai pour que l'activité reprenne.