Aux Salins d’Aigues-Mortes, dans le Gard, plus de 500 bébés flamants ont été bagués. L’Objectif, suivre leur évolution et surtout leurs déplacements lors des migrations pour au final protéger l’espèce.
Joli lever de soleil en ce mercredi aux Salins d’Aigues-Mortes, dans le Gard ! C’est l’heure pour les 500 bébés flamants roses, âgés de 2 à 3 mois, de rentrer en contact pour la première et dernière fois avec des êtres humains.
Plus de 150 bénévoles sont là et avancent dans l’étang, ils encerclent les poussins pour les pousser dans un enclos. Une fois dans cet enclos, chaque animal est pris en charge par les bénévoles.
Les étapes sont nombreuses. L’oiseau est d’abord bagué et examiné. La bague positionnée à la patte, avec un code unique, fait désormais office de carte d'identité pour le flamant. Les scientifiques vont pouvoir observer ce code, avec une longue vue et y lire les informations.
Avec derrière un seul objectif, protéger l’espèce.
Le fait de marquer chaque individu avec une bague, qui a un code alphanumérique unique a permis de collecter énormément d’informations sur ces oiseaux, et aujourd’hui nous avons une base de données qui regroupent des centaines d’informations et grâce à cela, nous pouvons comprendre le comportement de chaque individu et donc adapter une stratégie de conservation.
Ces poussins s’envoleront dans quelques semaines pour rejoindre l’Afrique du Nord. Et les ornithologues du monde entier pourront suivre et surveiller le voyage de ces poussins.
Le reportage d'Esmeralda Terpereau et Olivier Brachard