Alès : des avocats vendent symboliquement leur local pour protester contre la réforme des retraites

Toujours opposés à la réforme des retraites et à un possiblement doublement de leurs cotisations, les avocats continuent de protester. Ce mardi 10 mars, ceux d'Alès ont symboliquement mis en vente leurs bureaux pour la modique somme de 49,03 €.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
"Un local constituant l'ordre des avocats du Barreau d'Alès comprenant : une grande salle, deux bureaux, WC, petite cuisine, 48 robes d'avocats en bon état (pour la plupart) munies de rabat rouge ou blanc au choix, nombreux codes (...) ayant beaucoup servi, sur la mise à prix de 49,03 €" Voici ce qu'on peut lire sur la feuille de mise en vente des locaux de l'ordre du Barreau d'Alès (Gard), ce mardi 10 mars. 
 

Des locaux à 49,03 €


Tout a été fait dans les règles de l'art : neuf ventes aux enchères au total. Une mise en vente symbolique de leurs locaux au prix de 49,03 € en référence à l'article 49, alinéa 3 de la constitution qui permet à un gouvernement de passer outre le vote de l'Assemblée nationale pour faire passer un texte de loi. Ce qui s'est passé samedi 1er mars, dans le cadre de la réforme des retraites.

Ces avocats d'Alès continuent de protester contre la réforme des retraites. Et en premier lieu, du possible doublement des cotisations sociales pour les avocats qui touchent moins de 42 000 € à l'année, le revenu médian. "C'est le cas de quasiment tous les avocats d'Alès", regrette d'emblée Maître Claire Sadoul, bâtonnier au barreau de la ville.
 

"On est méprisés, pas respectés"


"Plus on touche d'argent, moins on paie de cotisations, poursuit l'avocate. Et il n'y a aucune possibilité de négociation."

Le recours au 49.3, c'était "la goutte d'eau qui a fait déborder le vase". "Peu d'amendements proposés par les avocats sont passés. On est méprisés, on n'est pas respectés." La mobilisation des avocats gardois ne devrait pas s'épiser dans les jours et semaines qui viennent.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information