Tout le monde a vu au moins un hérisson dans sa vie. Pourtant ces petits animaux restent mal connus et souffrent de nos modes de vie. A tel point que l'espèce est protégée depuis 2007. Certains de ces animaux, sauvés par une association de protection de la nature, ont été relâchés à Alès.
La disparition des fourrés denses, des forêts, l'extension des terres agricoles ont repoussé les hérissons vers les jardins et les zones urbaines. ce qui les obligent à côtoyer les routes et les voitures, contre lesquelles ils n'ont pas de défense.
Les hérissons sont sans doute l'espèce animale la plus souvent victime des voitures.
Sans compter les pesticides qui les empoisonnent lentement.
L'hôpital de la faune sauvage de l'association Goupil Connexion , basé à Laroque dans l'Hérault en récupère souvent, les soigne et les relâche ensuite dans un environnement propice à leur survie dans de bonnes conditions.
L'occasion aussi pour l'association de faire de la prévention et d'interesser les plus jeunes à la protection de la nature.
Si on ne fait rien, quand les enfants d'aujourd'hui auront 20 ans, il n'y aura peut-être plus de hérissons dans la nature.
A Alès, parc public de Cornilhères, Catherine Audic, animatrice environnement, a expliqué aux enfants curieux que les bébés hérissons naissent sans piquants. Et qu'ils avaient beaucoup de chance de les voir.
Ce sont des animaux qui sont en grand danger de disparaître. (...) C'est ce qu'on appelle une espèce parapluie : si le hérisson disparaît, c'est un indicateur que la biodiversité va mal.
Les enfants ont appris à mieux connaître cet animal et ont construit deux abris pour les deux hérisons relâchés ce jour-là dans cet éco-jardin public d'Alès dans le Gard.
La survie de cet animal, qui existe depuis 60 millions d'années, est compromise.
En 20 ans, 70% de l'espèce a disparu en France.
Les hérissons sont une espèce protégée depuis 2007. Si l'on ne fait rien pour protéger cette sentinelle écologique, l'espèce pourrait s'éteindre d'ici 2050.