Le projet d'extension des thermes d'Allègre-les-Fumades est rejeté par la Préfecture du Gard pour risques environnementaux. Ce projet d'envergure qui compte accueillir 6 000 curistes par an est de nouveau à l'étude, les travaux sont retardés.
Les travaux des thermes Les Fumades auraient du commencer début septembre, mais ils ont été retardés par un arrêté préfectoral rendu ce jeudi 8 octobre 2020.
Dans les conclusions rendues par le Préfet du Gard, les conditions de validation du projet butent sur trois points :
- Les risques d'inondations.
- La prise en compte des rejets des eaux
- les risques de pollution des eaux souterraines.
Des arguments entendus par Geneviève Coste, maire d'Allègre-les Fumades:
C 'est un milieu fragile, avec des sources sous les thermes, il y a beaucoup de contraintes. Nous allons faire de nouvelles études et redéposer un dossier.
Des études de sol supplémentaires ont été diligentées par le syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu), composé des communes d’Alès et d’Allègre-les-Fumades. Le groupe thermal Arenadour a été choisi pour le développement et l’exploitation du futur complexe.
Objectif : paser de 2500 à 6000 curistes par an
Si hors période Covid, les thermes accueillent en moyenne 300 curistes par jour, soit 2 500 curistes à l'année, le projet de rénovation et d'extension voit grand avec l'objectif d'attirer 6 000 curistes chaque année.Le projet prévoit la rénovation du centre, des espaces de soins (dermatologie, voies respiratoires), du spa et des quatre salles d’activités. De nouveaux bâtiments doivent aussi être construits dont une résidence hôtelière comprenant 24 chambres et 43 appartements reliés au centre thermal par un couloir privatif.
Un hall d’accueil avec service de restauration ouvert sur une terrasse, un lieu dédié aux cures rhumatologie et un espace thermal de bien-être thermoludique doivent enfin compléter le complexe thermal. Le tout pour un budget de 24 millions d'euros.
Pour le territoire, c'est un apport économique et nous en avons besoin !
Les extérieurs seront également repensés avec la création d’un jardin aromatique de neuf hectares.