Un jeune alésien de 17 ans, soupçonné d'avoir tiré un feu de mortier sur le commissariat d'Alès en juin 2023, en marge des émeutes urbaines suite à la mort de Nahel, a été identifié grâce à son ADN retrouvé sur un tube de mortier. Il sera jugé par un tribunal pour mineurs.
Un jeune alésien de 17 ans a été placé en garde à vue après que son ADN a été retrouvé sur un mortier de feu d'artifice ayant servi à attaquer le commissariat d'Alès (Gard) en juin 2023, a informé ce lundi la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) de Nîmes.
Bien que placé en garde à vue, "le mis en cause est laissé libre avec une convocation par officier de police judiciaire" (COPJ), informe la DIPN. Il devra se présenter à une audience au tribunal pour mineurs en décembre 2023.
Un bâtiment dégradé
Le commissariat d'Alès avait été attaqué par plusieurs groupes en marge d'émeutes suite à la mort du jeune Nahel, 17 ans, tué par balle par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine), le 27 juin 2023. Des émeutes avaient éclaté dans plusieurs villes de France la semaine suivante, et plusieurs commissariats pris pour cible, dont celui d'Alès.
La devanture du commissariat d'Alès avait été dégradée par les mortiers, mais aucun personnel de police n'avait été blessé. Une enquête de police avait été ouverte suite à ces dégradations.