Un promeneur a retrouvé ce jeudi à la mi-journée un corps dans un véhicule incendié à Bellegarde, au sud de Nîmes. C'est la fumée visible de loin qui est à l'origine de la découverte. Il pourrait s'agir d'un Nîmois quadragénaire disparu depuis une semaine et ayant échappé à un assassinat en 2015.
Des "restes humains" ont été découverts dans un véhicule utilitaire incendié à Bellegarde a déclaré le procureur de la République de Nîmes, en annonçant l'ouverture d'une enquête pour "assassinat".
L'état de dégradation du corps prouve une longue et intense combustion et n'a pas permis à ce stade une identification.
Pas d'identification formelle
Il pourrait s'agir d'un Nîmois âgé d'une quarantaine d'années qui n'a plus donné signe de vie depuis une semaine. L'homme a disparu six ans, jour pour jour, après une tentative d'assassinat.
Malgré la présence de nombreux techniciens en identification criminelle sur site et après l'autopsie des restes du cadavre pratiquée vendredi 15 janvier, il n'a pas été possible d'identifier formellement la victime. Néanmoins, l'examen médico-légal a permis de révéler que l'individu est mort par arme à feu.
La section de recherche de Nîmes et le groupement de gendarmerie du Gard sont chargés de l'enquête.
La victime est-elle un trafiquant de drogue connu des forces de l'ordre ?
Cette macabre découverte fait suite à la disparition, la semaine dernière, d'un Nîmois quadragénaire. L'homme a disparu 6 ans, jour pour jour, après une tentative d'assassinat. C'était le 8 janvier 2015 devant son domicile du Castanet à Nîmes. Il avait alors été la cible d'un commando et avait essuyé plusieurs tirs d'arme automatique au cours d'une fusillade.
Connu de la police comme trafiquant de drogue, il avait miraculeusement réchappé à cette attaque, réussissant à mettre en fuite ses agresseurs.
Sa disparition le 8 janvier dernier est considérée par les sources proches du dossier comme très inquiétante. Il pourrait avoir fait les frais d'un règlement de comptes avec le milieu marseillais.
L'antenne nîmoise du SRPJ de Montpellier est chargée de cette enquête.