A Alès dans le Gard, les habitants s'inquiètent de la recrudescence des armes à feu. Depuis quelques mois, les tirs et échanges de coups de feux se multiplient dans plusieurs quartiers de la ville. Le maire alerte "c'est catastrophique" et réclame une réunion d'urgence avec les services de l'Etat.
Dans le quartier des Cévennes à Alès, rares sont les caméras de vidéosurveillance qui fonctionnent encore. Beaucoup ont été détruites par des tirs d'armes à feux. Dans les quartiers de Rochebelle, Saint-Jean du pin et Clavière, des armes circulent même des gros calibres selon la police et des avocats et des blessures par arme sont enregistrées au centre hospitalier.
Le maire d'Alès, Max Roustan, est préoccupé. Il demande de l'aide à l'Etat et à la préfecture du Gard.
On a depuis quelques temps des "agressions" envers les caméras de vidéosurveillance. Avant, on cassait, on démolissait en voiture ou on brûlait mais maintenant c'est pire, c'est à l'arme à feu. Et en plus, ils se tirent dessus entre eux, entre voyous. C'est catastrophique, il y a des balles perdues. C'est dangereux et cela coûte cher à la collectivité.
Sur les 167 caméras de vidéoprotection d'Alès, plus d'une vingtaine ont été détruites depuis janvier. Une casse estimée à plus de 150.000 euros par la mairie.
A Alès dans le Gard, les habitants s'inquiètent de la recrudescence des armes à feu. Depuis quelques mois, les tirs et échanges de coups de feux se multiplient dans plusieurs quartiers de la ville. Le maire alerte et réclame une réunion d'urgence avec les services de l'Etat.
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©F3 LR : S.Béchir et L.Thélu