Le procureur de la République de Nîmes a confirmé ce jeudi, lors d'une conférence de presse, l'origine "volontaire" de l'incendie de Générac qui a ravagé 500 hectares mardi. Une information judiciaire va être ouverte dans les jours à venir. Le ou les auteurs encourent les Assises & 15 ans de prison.
Les premiers éléments d’investigation de la gendarmerie et d'expertise montrent que l’incendie de Générac est "volontaire, c'est un acte criminelle".
Le procureur de la République de Nîmes n'a toutefois pas voulu divulguer sur quels éléments il fondait cette affirmation, ni sur le nombre de pyromane(s) présumé(s).
Il a annoncé l'ouverture d'une info judiciaire dans les jours qui viennent pour "destruction, dégradation, détérioration de biens appartenant à autrui par substance explosive ou incendie de nature à provoquer des dommages corporels ou dommages irréversibles pour l’environnement".
Eric Maurel - Procureur de la République de Nîmes.
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Le ou les auteurs de ce genre d'incendie volontaire risquent un procès aux Assises et encourent jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle.
Par ailleurs, le conseil départemental du Gard, les communes et les particuliers sinistrés peuvent également se constituer parties civiles.