Cadavre retrouvé dans un clic-clac à Nîmes : le meurtrier condamné à 20 ans de réclusion criminelle

Jose Gonzalez-Hernandez était jugé devant la cour d'assises du Gard depuis le 11 décembre pour avoir tué Anne-Marie Varenas, dont le corps avait été retrouvé dans un clic-clac, en février 2016. Il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle et une interdiction du territoire.

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Il a été jugé coupable du meurtre d'Anne-Marie Varenas, cette femme de 55 ans qui avait été retrouvé dans le coffre d'un canapé convertible dans un appartement du centre-ville de Nîmes en février 2016. José Gonzalez-Hernandez a été condamné ce vendredi matin à 20 ans de réclusion criminelle et à l'interdiction de territoire par la cour d'assises du Gard. 

Au deuxième jour de son procès, jeudi 12 décembre, l'Espagnol de 53 ans a avoué avoir étranglé à mort et à main nue sa victime. La peine maximale, soit 30 ans de réclusion criminelle, a été requise à son encontre ainsi qu'une interdiction définitive du territoire

Il a également été condamné à verser, pour préjudice moral, 15 000€ à la sœur de la victime, 8000€ pour chacun de ses neveux et nièces, ainsi que 50 000€ de préjudice pour la souffrance endurée par la victime, que touchera sa famille. 

 



Pendant son réquisitoire, l’avocate du ministère public a fait observer 4 minutes de silence, soit le temps pendant lequel l’accusé aurait étranglé sa victime, selon les médecins légistes. Une manière de dire aux jurés que l’accusé n’a pas seulement voulu faire taire mais bien tuer Anne-Marie Varenas.
 
L’enquête psychologique et psychiatrique de l’accusé présentée jeudi n'a fait état d’aucune maladie mentale chez cet homme, mais "une réelle volonté de régler ses problèmes par la violence".

La victime avait été retrouvée morte une semaine après les faits avec des traces de coups très violents (visage tuméfié, côtes cassées) et plusieurs plaies au visage et au thorax. José Gonzalez-Hernandez a admis lors de l'audience avoir caché son corps dans le clic-clac "en forçant un peu car elle ne rentrait pas" mais a juré devant la cour (et devant dieu) n'avoir "jamais violenté" la victime.
 
Une autre femme accuse ce même homme de viol, deux semaines avant le meurtre, pour lequel il sera jugé en mars prochain à Nîmes. L'Espagnol a déjà été condamné dans son pays natal à une peine de prison de 11 ans dans une affaire liée à un trafic de drogue.
 

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