Les traitements chimiques sur les cultures tuent les abeilles. Mais il y a un autre facteur à l'origine de cette mortalité, le Varroa destructor. Il s'agit d'un acarien. Ce parasite minuscule est arrivé en France en 1982 en provenance d'Asie. C'est un fléau animal qui décime les ruchers.
Depuis 1984, Jacques Campredon est apiculteur dans le parc national des Cévennes. Il exploite 300 ruches dans le Gard et produit un miel bio. Ce jour là, il doit réaliser une opération délicate.
L'apiculteur souhaite isoler la reine. Elle est marquée en jaune. Mais ces ouvrières l'entourent.
Jacques va la mettre en cage pendant 21 jours pour lutter contre un parasite asiatique bien connu des professionnels le Varroa destructor, un parasite qui porte bien son nom.
Cet acarien de 1 mm fait son apparition en Occident en 1982. Une fois dans la ruche, il tue les abeilles à petit feu...
Jacques Campredon inspecte régulièrement ses ruches à la recherche du Varroa. Le parasite a su parfaitement s'adapter à la production de miel et il est présent partout en France. La transhumance des ruches a favorisé le développement du Varroa notamment en régions PACA et Occitanie.
L'apiculteur va pulvériser de l'acide oxalique, que l'on retrouve dans de nombreuses plantes à l'état naturel comme l'oseille. Un traitement qui ne résoud pas tout malheureusement. L'hiver a été rude pour les ruchers avec 20% de perte.
Sans traitement adapté, ce parasite peut en l'espace de deux ans détruire complètement un rucher. Il s'agit de la principale cause de mortalité des abeilles.
Les APIdays, les journées des apiculteurs fêtent leurs 10 ans, jusqu'à samedi.
Les traitements chimiques sur les cultures tuent les abeilles. Mais il y a un autre facteur à l'origine de cette mortalité, le Varroa destructor. Il s'agit d'un acarien. Ce parasite minuscule est arrivé en France en 1982 en provenance d'Asie. C'est un fléau animal qui décime les ruchers.
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