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REPLAY. Départ de la course à la voile Med Max : cap vers le Maroc pour les 25 équipages

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25 bateaux ont pris le départ de la Med Max, une nouvelle course à la voile en Méditerranée entre Port Camargue et le Maroc, organisé par le skipper Kito de Pavant. L'arrivée est prévue à Saïdia vendredi 4 octobre. Revivez le départ.

Ce qu'il faut savoir

La "MedMax Occitanie - Saïda Resorts", nouvelle course à la voile en double en Méditerranée, organisée par le célèbre skipper héraultais, Kito de Pavant, réunit deux continents, deux pays et 25 équipages. Les monocoques (Class40) et multicoques (Ocean Fifty), ont pris le départ de Port Camargue, jusqu'au Maroc.

"Notre volonté était de proposer des bateaux très simples et très rapides avec une limitation des coûts," explique Kito de Pavant.

Météo capricieuse

La particularité première de la Méditerranée est qu'elle est entourée de relief, de montagne, d’îles plus ou moins hautes qui perturbent énormément le vent et c’est particulièrement intéressant. "Finalement, cette Méditerranée est assez capricieuse. C’est à la fois ce qu’on aime et ce que l’on déteste le plus".

Tellement capricieuse qu'après une demi-heure de course, les bateaux étaient presque à l'arrêt, faute de vent. Les conditions sont devenues peu à peu plus intéressantes.

Suivez les bateaux en temps réel : 

Modification des parcours à cause du manque de vent

En ce qui concerne les Ocean Fifty, les neuf multicoques prendront le parcours initial des Class40 : les Bouches de Bonifacio, descente de la Sardaigne Est, oublier le Stromboli, puis prendre plein ouest, direction les Baléares, pour « descendre » ensuite sur Saïdia.

Pour les Class40, trois options étaient sur la table. Finalement, Kito a tranché : les monocoques, après avoir passé la bouée de Sète, tireront plein sud, pratiquement au 180, vers l’île de Minorque qu’ils laisseront à tribord avant d’aller franchir à leur tour le passage entre Ibiza et Formentera. Et toujours arrivée à Saïdia, après les Zaffarines.

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    France 3 Occitanie
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    Pour suivre l'évolution de la course en temps réel :
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  • France 3 Occitanie
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    C'est la fin de ce live. Les skippers prennent la direction deSète avant de partir au large. A bientôt.
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  • France 3 Occitanie
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    Les bateaux plus anciens restent au contact.
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    La course Med Max : Les vieux bateaux
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  • France 3 Occitanie
    Il y a 0 sec
    Un message de tolérance et d’ouverture
    Kioto de Pavant : "Aujourd’hui, la tolérance est presque un gros mot. On ne supporte plus son voisin, il y a des problèmes de violences inouïs dans notre société et j’ai toujours considéré que le sport et la culture permettaient d’adoucir ce monde de brutes dans lequel on vit. C’est peut-être complètement utopiste, mais je crois beaucoup à ces vertus du sport pour essayer de créer des choses ensemble et mettre des ponts entre certains pays."
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  • France 3 Occitanie
    Il y a 0 sec
    Casser les codes : pas de frais d'inscription
    Kito de Pavant : "Pour une 1 ère édition et pour faire descendre les concurrents jusqu’à Port Camargue, il fallait avoir quelques arguments. Je suis avant tout skipper et je sais qu’il y a quelques dysfonctionnements dans la course au large et notamment  l’inflation sur les frais d’inscription . Il faut savoir que pour la Route du Rhum, ils sont au minimum de 12 000 euros et ça peut monter jusqu’à 100 000 euros pour les Ultim. C’est colossal pour des marins qui ont déjà du mal à boucler leur budget.
    J’estime toujours que sur les courses, on devrait inviter les coureurs. On leur fait donc cadeau de ces frais d’inscription, c’est un gros plus pour eux et on a des primes de course qui sont assez importantes : 50 000 euros par classe seront redistribués."
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  • France 3 Occitanie
    Il y a 0 sec
    La génèse de la Med Max
    Kito de Pavant: "Nous avons un terrain de jeu, la Méditerranée, qui est formidable. Avec de l’eau, des îles, du vent et des histoires maritimes incroyables depuis quelques siècles. Et de l’autre côté, une course au large qui s’est concentrée depuis quelques décennies en Bretagne et moi j’ai toujours estimé qu’il y avait de la place pour faire quelque chose d’intéressant et de pérenne dans cette Méditerranée. J’ai eu la chance de participer il y a 40 ans à la Transmed (La Grande-Motte - Alexandrie aller-retour). Et depuis il y a un peu de frustration".
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  • France 3 Occitanie
    Il y a 0 sec
    Naviguer sur la Méditerranée, c’est trop facile ?
    Kito de Pavant : "Ce n’est pas du tout ça. Dans la Méditerranée, on a   les endroits les plus vantés d’Europe . Et dans notre région avec le cap Bear ou le cap Creus et la tramontane qui sévit sur nos côtes. Pour nous, marins, qui naviguons au large, on s’aperçoit vite que c’est une mer assez difficile qui est un peu casse bateau.
    La particularité première de la Méditerranée est qu'elle est entourée de relief, de montagne, d’îles plus ou moins hautes qui perturbent énormément le vent et c’est particulièrement intéressant. Finalement, cette Méditerranée est assez capricieuse. C’est à la fois ce qu’on aime et ce que l’on déteste le plus."
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  • France 3 Occitanie
    Il y a 0 sec
    Est-ce difficile de monter ce type de course aujourd'hui ?
    Kito de Pavant : "Oui, c’est très difficile, très ambitieux. C’est sûr que l’on va perdre un peu d’argent pour cette 1 ère   édition, mais l’ambition, c'est de construire. On souhaite que dans 50 ans, la Med max fasse complètement partie du paysage de la course au large au niveau international. C’est le début, c’est difficile .
    En 2024, il y a une récession en Europe. Des problèmes géopolitiques très inquiétants, d’ailleurs ça fait partie des objectifs que l’on se fixe : essayer de mettre du lien entre la France et le Maroc, entre les pays de la Méditerranée. Ce n’est pas simple de vivre ensemble. Il y a beaucoup de choses à faire. Mettre du lien entre ces pays qui ont la nécessité de vivre ensemble."
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  • France 3 Occitanie
    Il y a 0 sec
    Kito de Pavant explique que la course reviendra tous les 4 ans.
    occitanie
    MED MAX : cet évènement aura lieu tous les 4 ans
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  • France 3 Occitanie
    Il y a 0 sec
    Le point sur la course à 14h45 alors que le vent reprend un peu de vigueur
    Class40: Tyrolit (Matteo Sericano et Luca Rosetti) devant Centrakor (Mikael Mergui et Corentin Douguet)
    Ocean Fifty : Primonial (Sébastien Rogues et Jean-Baptiste Gellée ) devant Solidaires en peloton (Thibault Vauchel-Camus et Yann Eliès
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  • France 3 Occitanie
    Il y a 0 sec
    Le nouveau parcours pour les deux catégories
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