Alors qu'ils cherchaient à vérifier les antécédents d'un automobiliste belge contrôlé ivre et sans permis durant la féria de Pentecôte à Nîmes, les gendarmes du Gard ont appris que l'individu faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen pour des faits graves de délinquance sexuelle. La justice française doit statuer sur son extradition. En attendant, il a été placé en détention provisoire.
Le 04 juin dernier, la gendarmerie du Gard procède à un classique contrôle routier dans le cadre de la féria de Pentecôte à Nîmes lorsqu'elle tombe sur un automobiliste belge dans l'incapacité de présenter son permis aux militaires du peloton motorisé. Le conducteur présente également un taux d'alcoolémie supérieur au seuil légal. Les gendarmes sollicitent alors le Centre de Coopération Policière et Douanière de Tournai (Belgique) afin de vérifier si l'individu est bien titulaire d'un permis valide.
Mandat d'arrêt européen
Cet organisme, dont la mission est de favoriser et faciliter l’assistance, la coopération et l’échange de renseignements entre la France et la Belgique, leur apprend que l'homme fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen "pour plusieurs faits particulièrement graves de délinquance sexuelle et qu'il encourt une peine de 20 ans de prison". Un rebondissement que les gendarmes gardois relatent avec humour sur leur page Facebook, faisant référence au film "Rien à déclarer" pour saluer leur coopération avec leurs homologues belges.
Déjà condamné à 2 ans de prison en Belgique
Le suspect est par ailleurs sous le coup d'une condamnation à 2 ans de prison ferme pour avoir conduit malgré la déchéance de son permis. Un peine qu'il va devoir purger. Présenté au parquet général de Nîmes, ce ressortissant belge a été placé en détention provisoire dans l'attente d'une décision de la chambre de l'instruction concernant son extradition en Belgique.